La rencontre mobilisera les plus grands professionnels des secteurs de l’eau et de l’assainissement, les universitaires, les décideurs politiques, les PTF qui seront en mesure de trouver une solution aux nombreux défis liés à ces secteurs
Du 11 au 16 février 2018, se tiendront à Bamako, les assises du 19ème Congrès de l’Association africaine de l’eau (AAE). L’information a été donnée lors du lancement de ce congrès, tenu le jeudi 26 janvier dernier, à l’Hôtel Radisson Blu de Bamako.
Co-organisée par la Société malienne de gestion de l’eau potable (SOMAGEP) et la Société malienne de patrimoine de l’eau potable (SOMAPEP), lacérémonie d’ouverture de cette rencontre était présidée par le ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini, en présence de son homologue de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, Mme Keita Aida M’Bo, duDG de la SOMAGEP, Boubacar Kane et du PDG de la SOMAPEP, Adama Tiémoko Diarra.
Y ont également pris part, le Directeur exécutif de l’AAE, Sylvain Usher, le représentant du Président de l’AAE, Olivier N’gosso et de Mme le Gouverneur du district de Bamako, Aminata Kane.
Le thème choisi pour ce congrès s’intitule : « Accélérer l’accès à l’assainissement et l’eau potable pour tous en Afrique, face au changement climatique ».
Cette rencontre mobilisera les plus grands professionnels des secteurs de l’eau et de l’assainissement, les universitaires, les décideurs politiques, les PTF qui seront en mesure de trouver une solution aux nombreux défis liés à ces secteurs.
Rappelons que l’AAE a été fondée en 1980, avec comme principales missions : entreprendre des programmes et soutenir le partage des connaissances dans la gestion durable de l’eau, sa science, ses pratiques et ses politiques, à travers le développement professionnel, le réseautage et le plaidoyer. Sa mission consiste également à aider les membres à atteindre les OOMD et autres objectifs à court terme établis pour l’Afrique.
Les principaux objectifs assignés à cette association sont : promouvoir les partenariats entre les sociétés d’eau membres axés sur le mentorat en vue d’améliorer leurs performances ; renforcer les efforts de plaidoyer du secteur en direction des gouvernements et institutions africains pour la prise en compte du problème d’eau et d’assainissement ; renforcer des partenaires et réseaux institutionnels ; promouvoir le renforcement des capacités et l’amélioration des performances des produits et services dans le but d’influencer les performances évaluées et promouvoir la recherche et la production de connaissances scientifiques.
Pour camper le décor, le Directeur exécutif de l’AAE a noté que son Association a noué des relations très fortes avec les bailleurs de fonds, notamment l’USAID, la BAD, l’UE pour le financement de ses activités. Il a également souligné que près de 2000 délégués venant de divers horizons sont attendus à ce grand rendez-vous de Bamako.
Pour le représentantdu Président de l’AAE, la vision des Nations en matière d’Objectif de développement durable (ODD)consiste à garantir l’accès de tous à l’eau et l’assainissent et assurer une gestion durable des ressources en eau d’ici 2030. Il a aussi déploré aussi le fait que bien quele Continent africain regorge beaucoup d’eau potable, que paradoxalement 1/3 des populations en Afrique n’a pas accès à cette ressource. Il s’agira donc pour lui, d’unir les efforts pour relever ce grand défi lié à l’accès à l’eau potable.
Prenant la parole, le ministre de l’Energie et de l’Eau a confié d’abord que le gouvernement du Mali a accueilli avec une légitime fierté, la décision de l’AAE d’attribuer à notre pays, l’organisation de son 19ème Congrès international. Leministre Malick Alhousseini s’est régalement réjoui des résultats remarquables que l’AAE a engrangés dans le domaine de la promotion de l’eau potable et assainissement et de l’environnement dan un processus d’intégration africaine et de coopération internationale.
Le thème choisi pour ce Congrès, est un thème d’actualité qui cadre parfaitement
avec les orientations politiques du gouvernement du Mali. Le défi de l’accès à l’eau potable nous interpelle tous, a expliqué le ministre de l’Energie et de l’Eau.
Malick Alhousseini a, par ailleurs indiqué que le continent africain recèle 5,400 milliards de m3 d’eau renouvelable par an et n’en consomme que 4% pour boire, irriguer et produire de l’énergie. Selon les études récentesfaites par les institutions internationales, plus de 300 millions d’Africains n’ont pas accès à l’eau potable. Pour pouvoir parvenirà relever ce défi, il a demandé l’implication de tous : pouvoirs publics, société civile, secteur privé. Il faut surtout un véritable changement de comportement des populations, a laissé entendre le ministre Malick Alhousseini.
Adama Bamba