À noter que ce programme phytosanitaire d’activités porte sur un segment très sensible du plan de campagne harmonisé et consolidé du ministère du développement rural. Mais, la moindre défaillance au niveau de ce segment peut avoir les répercussions graves pouvant atteindre des fois 30% de pertes aux récoltes.
Il est a souligné que cette 12èmesession ordinaire du Conseil’ d’administration de l’Office de protection des végétaux (OPV) a été présidé par le représentant du ministre du développement rural, le président du Conseil d’administration, Issiaka Fofana, en présence naturellement des administrateurs sous la houlette du directeur général de l’OPV, Lassina S. Diarra.
« Le rôle que joue l’OPV est déterminant dans la réalisation des objectifs des productions agricoles » a introduit d’entrée de jeu M. Issiaka Fofana. Cependant, précise-t-il, l’OPV avec son statut d’établissement public à caractère administratif (EPA) qui a un rayon d’action couvrant l’ensemble du territoire national, ne génère pas encore de ressources propres. « Son fonctionnement est principalement assuré par le budget d’État » a-t-il ajouté. À l’en croire, cette situation confronte l’OPV aux problèmes récurrents d’insuffisance de moyens humains, matériels et financiers. Au titre d’illustration, l’Office dispose de 123 agents toutes catégories et tous corps confondus sur 303 prévus dans le cadre organique.
La situation phytosanitaire au cours de la campagne agricole 2015-2016 demeure relativement calme en dépit des menaces d’oiseaux granivores dans les zones rizicoles aménagées notamment dans les Régions de Koulikoro, Ségou et Mopti. En plus de cela des manifestations d’autres nuisibles ont été observées dans plusieurs localités.
Toutefois, le représentant du ministre dira qu’au titre du plan de campagne agricole harmonisé 2016-2017, les activités de l’OPV s’inscrivent dans la logique d’intensification de la production agricole visant à garantir la souveraineté alimentaire et à faire du secteur du développement rural, le moteur de l’économie Nationale. Ainsi, il demeure, annonce-t-il, un outil de perfectionnement et d’appui-conseil pour l’adoption de pratiques de gestion intégrée des déprédateurs sous-tendant l’optique d’une production agricole durable et plus compétitive.
Selon le Directeur général, le budget prévu pour les activités 2016 s’élève à Huit Cent million.
Seydou Karamoko KONÉ