Vol et Magouille planifiés au FONDS D’APPUI A LA FORMATION ET A L’APPRENTISSAGE (FAFPA)

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L’un des points faibles du mandat d’ATT est l’impossibilité de trouver une solution à l’impunité. Des cadres véreux volent, pillent les ressources de tous les maliens sans être inquiétés. C’est ce qui se passe au Fonds d’Appui à la Formation et à l’Apprentissage (FAFPA). Cette structure qui relève du ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle est très mal gérée par un directeur qui ne fait pas du tout l’unanimité au sein du département et même du FAFPA. On lui reproche mon manque de communication,  sa gestion personnelle des finances, son penchant pour les affaires douteuses. Selon nos sources, aucune formation ou construction de centres de formation ne se fait sans que l’indélicat directeur ait sa part). Cela en complicité avec le ministre de l’Emploi et de la formation Professionnelle, Mme Bah Awa Keïta. Cette dernière, sentant son probable départ du gouvernement puisque son bilan est mitigé, s’est autoproclamée marraine de la jeunesse du Mouvement Citoyen afin de profiter largement des avantages qu’offre la fréquentation des allées du palais de Koulouba. rn

La porte de la politique pour échapper au courroux du chef de l’Etat qui lui reproche beaucoup de choses. On sent une sorte de mépris de la part du ministre en ce qui concerne les autres structures qui relèvent de son département au profit de l’APEJ laquelle ne répond plus aux desideratas des jeunes chômeurs en quête de boulot. Aucun acte concret et durable n’a été posé par les responsables de l’agence sous l’œil complice du ministre.

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L’APEJ rien que l’APEJ !

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La politique du ministre est axée sur l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des jeunes. Cela se comprend aisément. Le président de la République tient à l’emploi des jeune ensuite des milliards sont confiés à cette structure. D’où le regain d’intérêt du ministre. Les autres services rattachés sont laissés à eux-mêmes. C’est pourquoi, on assiste à une défaillance dans la gestion et à une descente aux enfers de certains de ces services là. De la direction nationale de l’Emploi aux directions régionales de l’Emploi en passant par les différentes agences, toutes les structures relevant du ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle broient du noir. Aucun objectif n’est atteint. Pendant que les ressources sont mises à leur disposition. Les missions qui leur ont été confiées sont claires. Seulement, comme le dit un adage quand la tête du poisson est pourrie le reste le sera. Toutes les structures disions-nous. Au FAFPA c’est pire. Ce service, qui obère les finances de l’Etat car des milliards sont mis à sa disposition pour réfléchir et trouver une solution adaptée à l’épineuse question de la formation professionnelle, est peu connu par une large couche de la population malienne. Et pourtant, ses responsables remplissent tous les jours leurs poches au vu et au su du ministre qui ne pense qu’à la politique et l’APEJ. Elle a donc oublié sa mission au sein de l’attelage gouvernemental

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Les pratiques irrégulières courantes au FAFPA !

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La non nomination d’un contrôleur financier, en violation de l’article 33, deuxième aliéna de la loi N°90-110 du 26 septembre 1990, la non nomination d’un comptable matières, l’absence au niveau de la DAF des originaux d’ordres de mission visés au départ et à l’arrivée, l’exécution des dépenses sans engagement, en violation de l’article 26 de la loi N°96-061 du 04 novembre 1996 portant principes fondamentaux de la comptabilité publique, l’existence d’arriérés de reversements au trésor de 8 274 894 FCFA au titre de la TVA, de 8 321 548 FCFA au titre de l’ITS et de 784 937 FCFA au titre de la taxe de logement, l’existence de restes à recouvrer de la taxe de formation professionnelle d’un montant de 210 951 304 FCFA, l’existence de factures impayées pour 187 553 499 FCFA, le non remboursement de 2 825 000 FCFA au titre du Fonds Social par certains agents, la non restitution par un fournisseur défaillant de la somme de 8 537 865 FCFA représentant la différence entre le montant de l’avance perçue et la valeur des équipements livrés, la non restitution par le directeur d’une société de consultation de la somme de 1 663 800 FCFA perçue au titre d’avance de démarrage relative à l’étude sur la mobilité du personnel du FAFPA non réalisée.

rnMoussa Mamadou Bagayoko

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