Signature de convention entre l’ANPE et le FARE : 200 millions de fonds de garantie pour 10 mille emplois

1

La convention a été signée ce mardi matin, à l’hôtel Salam, entre l’Agence Nationale Pour l’Emploi et le Fonds Auto-renouvelable pour l’Emploi, en présence du Ministre de l’Emploi, de la Formation Professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne, M. Mahamane BABY.

 

Le présent accord, intitulé « Convention de partenariat entre l’ANPE et le FARE dans le cadre du financement des PME/PMI », décrit les conditions et les modalités de collaboration entre les parties pour la mise en œuvre l’opération de financement des PME-PMI et la promotion active et régulière de l’emploi sur le marché du travail.

Par cette convention, l’ANPE, à travers son DG, M. Ibrahim Ag NOCK, s’engage à constituer un fonds de garantie à hauteur de 200 000 000 de francs CFA, dont la gestion est confiée au FARE, et à élaborer, en lien avec les partenaires, les outils méthodologiques du dispositif et la stratégie de communication auprès du public bénéficiaire.

Elle s’engage également sur une dizaine d’autres actions à mener, notamment : sélectionner les porteurs de projets à l’entrée du dispositif ; accompagner les porteurs dans l’élaboration de leur plan d’affaires ; rédiger, à l’issue de la formation de base, une « Fiche synthétique » en formulant son avis sur chaque projet ; recevoir, centraliser et transmettre les plans d’affaires présélectionnés au comité de crédit crée à cet effet ; suivre la mise en œuvre des projets financés ; mettre en place un système de suivi-évaluation et de capitalisation des projets financés ; assister les promoteurs dans le remboursement des prêts à travers un suivi de proximité ; prendre en charge le fonctionnement du dispositif ; mettre à la disposition du FARE un montant équivalent à 11% de fonds de garantie au titre des frais de gestion en vu d’assurer le fonctionnement du programme.

Quant au FARE, par le truchement de son Directeur Exécutif, M. Mamadou Bathio TOURE, il s’engage, entre autres, à : ouvrir auprès de la Banque ou les institutions de Micro-finances, un compte DAT « FARE/ANPE », créé spécialement pour garantir les crédits octroyés aux bénéficiaires du programme ; les intérêts du DAT serviront la rémunération du service rendu par le FARE ; négocier avec la Banque ou les institutions de Micro-finances les meilleures conditions de rémunérations du fonds de garantie mis à disposition par l’ANPE ; établir une convention de garantie entre le FARE et la Banque ou les institutions de Micro-finances formalisant les engagements réciproques des deux partenaires dans l’exécution des activités liées à l’établissement des prêts et leur garantie ; organiser et animer le comité de garantie, consacré à l’examen des dossiers ; garantir à hauteur de 80%, les crédits à court et moyen termes accordés dans le cadre de ce partenariat pour des engagements ne dépassant pas 30 000 000 de FCFA.

Il s’engage aussi à veiller à un respect strict des conditions de réalisation de la garantie, dont le délai, prévues par la convention de garantie signée avec la Banque ou les institutions de Micro-finances, et à établir, sur la base des rapports de la Banque ou les institutions de Micro-finances, un rapport trimestriel adressé à l’ANPE, sur l’état général des dossiers.  

La mise en œuvre de cette convention n’est qu’une contribution à l’atteinte de l’objectif des 10 mille emplois par an que s’est fixé l’ANPE, à travers son Département de tutelle, dans le cadre global des 200 mille emplois promis par le Chef de l’Etat à l’horizon 2018, a précisé M. Ibrahim Ag NOCK.

Le projet, étalé sur 2 ans, touchera environ 2 500 entreprises, avec 4 emplois par entreprise en moyenne, et nécessitera un financement à hauteur de 200 millions de FCFA, a souligné le DG de l’ANPE qui a rappelé la catégorie des bénéficiaires de ce programme, c’es-à-dire les entrepreneurs âgés de 21 à 45 ans, dans l’ensemble des régions du Mali.

Source : CCOM MEFPJCC 

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. LE MALI ASSIGNÉ EN JUSTICE EN FRANCE .
    Notre Maliba mondialement connu à cause des événements de 2012 et ce qui s’en est suivi ( occupation de près de 2/3 de sa superficie , premier passage à tabac d’un président de la république en fonction sans intervention de sa garde, gestion calamiteuse du pays ) à-t-il encore besoin de se faire davantage connaître à travers l’exportation des fléaux qui ont plombé son développement ?
    C’est pourtant bien ce qui se passe actuellement .Il est de notoriété publique que les comportements des cadres maliens constituent de véritables fléaux. Comment peut on espérer développer un pays en faisant passer ses lubies et ses intérêts propres au détriment de l’intérêt général ?
    L’évocation même de certains comportements doit faire honte .Des méthodes de mafioso qui n’ont jamais eu lieu ni au pire moment de la ductature militaire , ni pendant le regime d’ATT s’installent au Mali après que nous ayons consenti à de lourds sacrifices.
    Des personnes ayant, contre vents et marrées, fait rayonner le nom du Mali au pire moment où son armée et ses politiques étaient la risée des autres se voient jeter hors des institutions où elles ont travaillé avec patriotisme .Sans aucune forme de procès .
    Comme il est de coutume au Mali ,chaque régime amène son lot de “cadres” qui, en réalités sont d’ex étudiants n’ayant jamais mené à terme leurs études ,mais étrangement bardés de diplômes. Qui ne se souvient pas de la polémique autour des diplômes de Mr l’ambassadeur dès sa nomination à L’UNESCO ?
    Hé bien ce sont les comportements peu orthodoxes de Mr Keita qui valent à notre Maliba de se voir traîner devant la justice .
    Car au mépris de toute procédure, les diplomates maliens ont cru pouvoir se comporter en France comme ils en ont l’habitude au Mali. Ils ont purement et simplement renoué avec leurs habitudes : fouler le droit au pied .
    Gageons que nos diplomates seront simplement recadrés, car aucun principe d’extraterritorialité ne saurait justifier qu’on s’assied sur la loi .

Comments are closed.