Rencontre CNJ – ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle : La problématique de l’emploi au menu des discussions

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Mahamane Baby
Ministre de Emploi et de la Formation professionnelle, Mahamane Baby

Le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Mahamane Baby, a rencontré le Conseil national des jeunes, le 10 mai dernier, au Centre international de Conférences de Bamako.

 

Les débats ont porté sur l’emploi des jeunes et les moyens déployés par le département pour mettre en œuvre la promesse faite par le Président de la République de créer d’ici à la fin de son mandat 200 000 emplois.

 

A cause de l’intérêt que suscite la problématique de l’emploi dans notre pays, c’est au bas mot de 250 à 300 jeunes qui avaient pris d’assaut le CICB pour débattre de ce sujet épineux avec le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Mahamane Baby.

 

Le Président du CNJ, Mohamed Salia Touré, a tout d’abord indiqué que le CNJ était le cadre de concertation de toute la jeunesse malienne, avant de déclarer qu’avec la promesse de créer 200 000 emplois, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, avait donné le ton pour résorber le chômage des jeunes dans notre pays.

 

Une volonté affichée, qui vient d’être corroborée par la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Moussa Mara, dira-t-il. Il citera, entre autre autres initiatives, le renforcement des capacités de l’APEJ, la promotion des TICs, la professionnalisation de 15 000 jeunes sans emploi, à travers des stages de qualification dans des entreprises, dont 5 000 jeunes femmes, l’élaboration d’un statut des jeunes professionnels et l’encouragement des jeunes à la maîtrise des TICs.

 

Pour sa part, le ministre Mahamane Baby a expliqué que la première étape du combat que mène le gouvernement pour résorber le chômage consistait à répertorier tous les intervenants dans le domaine de la création d’emplois, à travers le Programme décennal de la promotion d’emplois.

«Nous avons au niveau du ministère  un programme structurant. Nous recherchons 300 milliards de francs CFA pour financer les trois premières années du PRODEF. Une partie de ces fonds a déjà été mobilisée, car nous avons des programmes appuyés par la France à raison de 9 millions d’euros et par le FIDA avec 26 milliards de Francs CFA. Mais nous insistons auprès de nos partenaires pour de grands programmes, permettant de travailler sur une longue période», dira le ministre.

Pour terminer, il demandera aux jeunes de se former pour être au niveau de la concurrence sur le marché de l’emploi.

 

Pierre Fo’o Medjo

 

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