Ainsi, après avoir été reçu par le Consul général de France à Bamako, le Directeur Général de l’ANPE poursuit la série de visites qu’il a initiée auprès de l’ensemble des partenaires de sa structure, afin de renforcer les cadres de partenariat existants avec les uns les autres.
C’est justement dans ce cadre, qu’à la tête d’une importante délégation, M. Arouna Modibo Touré a effectué le déplacement dans les locaux de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) sis au Quartier du Fleuve à Bamako, le vendredi dernier.
La délégation comprenait, en outre du Directeur Général, le Conseiller Spécial en charge des Relations Extérieures, M. Siaka Diakité, M. Housseyni Touré, Chef du Département Coopération Migration (DCM), entre autres. Elle a été chaleureusement accueillie par le Directeur de la Représentation multi-pays de l’OFII au Mali, M. Stéphane VEZIGNOL, assisté à l’occasion de ses deux (2) plus proches collaboratrices en charge de la réinsertion, Mme N’DIAYE Assitan ainsi que Mme Yvonne Kankendi Allard.
Etablissement public administratif, sous la tutelle du ministère français de l’intérieur, l’OFII a été créé sous son appellation actuelle en 2009. En tant qu’Opérateur de l’Etat français, il est chargé entre autres, de la gestion des flux migratoires, notamment de l’accompagnement au retour et à la réinsertion des étrangers vivant en France et souhaitant rentrer dans leur pays d’origine après un séjour en France.
Les compétences de sa Représentation multi-pays à Bamako couvrent en plus du Mali, d’autres pays tels que la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Togo et le Bénin.
En reconnaissance des efforts de l’ANPE en faveur de la réinsertion des migrants de retour au Mali, l’OFII a signé, en novembre 2013 à Bamako à la faveur de la visite au Mali du Ministre de l’intérieur français de l’époque, M. Manuel Valls (devenu depuis Premier Ministre), une Convention de partenariat avec l’ANPE pour la mise en œuvre d’un Programme d’aide au retour à l’emploi (PAREM). Cette Convention vise particulièrement à insuffler une nouvelle dynamique à la promotion d’emploi d’une part et permettre d’autre part, à des ressortissants maliens résidant en France de trouver des emplois salariés en adéquation avec leurs qualifications et répondant également aux besoins des entreprises présentes au Mali.
La phase teste du PAREM visait à réinsérer effectivement sur la première année un maximum de 20 étudiants maliens candidats au retour dans leur pays d’origine.
Malheureusement, compte tenu des difficultés inhérentes au démarrage de tout projet ou programme de ce genre, les résultats de cette phase teste n’ont pas été à hauteur de souhait. Cependant la volonté et la détermination restent les mêmes, tant du côté de l’OFII que de l’ANPE pour donner un nouvel élan à ce partenariat. C’était en tout cas l’intérêt particulier suscité par cette visite du côté de chacun des deux (2) partenaires. D’où, la volonté réaffirmée par les parties de se retrouver très bientôt, au cours de séances beaucoup plus approfondies, afin d’aborder l’ensemble des aspects techniques relatifs à la mise en œuvre efficiente dudit programme. L’objectif de ces rencontres techniques serait d’insuffler véritablement un nouvel élan à cet axe majeur de la politique de coopération en matière de gestion efficace de la migration professionnelle et ou circulaire entre nos deux (2) pays.
Les deux (2) partenaires ont également mis l’accent sur les énormes potentialités dont regorge la diaspora malienne vivant en France. La mise en œuvre correcte du PAREM (Programme d’Aide au Retour par l’Emploi au Mali) pourrait s’avérer un moyen indéniable de la valorisation de ce potentiel en termes d’opportunités réelles tant pour les personnes intéressées que pour le secteur privé malien.
Selon le Directeur de la Représentation de l’OFII au Mali, M. Stéphane VEZIGNOL, la même démarche pourrait également être envisagée dans le sens inverse, à travers notamment la mise à disposition d’entreprises ayant besoin de main d’œuvre qualifiée en provenance du Mali, comme cela se fait actuellement avec d’autres pays de la sous-région tel que le Burkina Faso.
Par ailleurs, le Directeur Général de l’ANPE a émis le vœu de voir très prochainement le champ de compétences du PAREM s’étendre à d’autres actions telles que la formation d’ouvriers qualifiés dans divers domaines (maçonnerie, BTP, conducteurs d’engins lourds, etc.), à travers notamment du Centre de Perfectionnement Reconversion (CPR) de l’ANPE.
C’est donc sur cette note d’espoir, de confiance et d’estime renouvelée que la délégation de l’ANPE est repartie de l’OFII dans la perspective de se retrouver à nouveau bientôt autour de dossiers de projets innovants dans les domaines de l’emploi, la réinsertion et la formation des compatriotes vivants en France pouvant bénéficier d’opportunités au pays.
B. SIDIBE
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Que les actes aillent surtout au-delà des intentions. Les initiatives sont la plupart des temps louables. Mais la mise en oeuvre est la clé de voûte. C’est là qu’il y a toujours des problèmes. Sinon, le Mali a de tous temps été champion du monde des bonnes idées.
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