Les jours du directeur général de l”Agence pour la Promotion de l”Emploi des Jeunes sont-ils comptés ?. Est-il sur une chaise éjectable ? Sous sa direction les résultats atteints sont insignifiants. Depuis quelques temps, des interrogations sont faites au sommet de l”Etat sur la capacité de la nouvelle direction d”atteindre les missions assignées à l”Apej. En plus, le personnel est aujourd”hui au bord du découragement.
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Des démarches sont en cours pour l”expulser et le remplacer par un cadre au parfum des dossiers de l”emploi des jeunes, une des préoccupations du président de la République, Amadou Toumani Touré. On se rappelle, il a soutenu dans son PDES que les moyens de l”Apej seront renforcés cela sous entend qu”une nouvelle feuille de route et une nouvelle orientation seront données au département de l”emploi qui, à son tour, traduira en actes et résultats concrets à travers l”Apej. Avec ce nouveau départ, il est impératif de changer.
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Puisqu”il est admis qu”on ne peut pas faire du nouveau avec de l”ancien déjà rouillé. Renforcement des moyens est égal à une nouvelle façon de gérer. Etant donné que ce qui se passe aujourd”hui à l”Apej est loin d”être une gestion transparente des hommes et des femmes qui travaillent mais aussi et surtout des finances.
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La réponse aux questions posées plus haut sont claires, précises et concises : L”échec sur toutes les lignes. L”Apej, depuis l”arrivée Soumana Santoa, ne roule que sur les acquis de 2003 à 2005. Aucune initiative n”a été prise et exécutée depuis la nomination de Soumana Santao. N”eût été l”opération des tracteurs, une initiative présidentielle, le tableau serait plus sombre. Malheureusement aussi, la distribution de ces tracteurs ne s”est faite dans les règles de l”art. Nous avions depuis longtemps, émis des doutes par rapport à la gestion qui sera faite des tracteurs. Ces inquiétudes se sont confirmées. Certains ont bénéficié du tracteur alors qu”ils n”avaient pas besoin. Ceux pour qui l”équipement est indispensable ont été lésés.
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Les maux dans cette boîte sont connus : mauvaise gestion des finances, des projets financés sur la base de critères que seuls la direction de l”Apej et le département de l”emploi et de la formation professionnelle connaissent. A ce tableau très sombre, face auquel la direction n”a pas pu trouver une solution alternative afin de redresser les barres à l”Apej, s”ajoute latitude mercantiliste du directeur général, Soumana Santao. On murmure qu”il mènerait des activités commerciales dans les régions du Nord. On évoque l”achat et la vente d”appareils électroménagers entre Kidal, Gao et Mopti.
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Beaucoup de jeunes ne font plus confiance à l”Apej. Ils évoquent de plus en plus, la régionalisation des projets. De nombreux projets sont orientés vers la région de Mopti, plus précisément dans le village natal du directeur. Il s”apprête à aménager une piste rurale à Konio pour le désenclavement de cette localité. Cela contrairement aux orientations définies par le PROMIIER.
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Les chiffres avancés fréquemment par la direction de l”Apej en terme de projets financés et d”opportunité d”emplois ne tiennent pas. Si on gratte ces chiffres, il n”y a rien derrière. En réalité, il n”y a eu que 1076 projets et l”installation de près de 995. Actuellement, à l”Apej, le stage de qualification est en veilleuse (les jeunes placés en stage au cours de 2006 n”ont reçu aucun frais) aussi bien que la formation en CREE. Le dialogue avec les partenaires sociaux n”est plus d”actualité pour le directeur général.
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Le personnel au bord du découragement !
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La majorité des travailleurs cherchent aujourd”hui à partir tellement qu”ils sont martyrisés par le directeur qui n”accepte aucune autre proposition d”un autre cadre sur des dossiers brûlants alors que lui-même n”en sait rien. Il ne maîtrise rien en matière d”emplois. Il manque de créativité et d”initiative. Ce qui est grave pour un cadre qui dirige un projet cher au président de la République. Ces rapports avec son personnel ne sont pas bons. Au niveau du cabinet c”est pire. Il fait plus l”unanimité. Il ne pense qu”à lui seul. Avec l”arrivée de Santao, les frais de mission ont pris de l”ascenseur. Il a été aidé en cela par le Conseil d”Administration, qui ne se réunit, d”ailleurs pratiquement plus. D”où ses fréquentes missions à l”intérieur et à l”extérieur.
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Des aménagements de Siango !
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C”est un scandale, un gâchis ! Ce grand projet d”aménagement dans la zone de l”Office du Niegr est très mal parti. Soumana Santao ne maîtrisant rien dans les questions d”aménagement a refusé de tenir compte de l”avis des spécialistes en la matière. Il s”est même débarrassé d”autres qui lui disaient la vérité par rapport sa mauvaise appréciation de certains aspects techniques indispensables à la réussite des aménagements. Des techniciens avaient exigé d”intégrer le placement des vannes, il a carrément refusé. Toute chose qui, aujourd”hui, rend difficile la mise ne eau. L”aménagement a été fait avec un coût additionnel de 100 millions de nos francs. Il était prévu que le président de la République inaugure l”installation, mais la direction de l”ON a dit niet puisque ce travail a été mal exécuté. Nous allons revenir largement sur l”aménagement de Siango dernière lequel se cache l”incapacité de l”actuel directeur de l”Apej à conduire les affaires.
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Moussa Mamadou Bagayoko
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