Promotion de l’emploi rural : «Je m’engage à créer 200.000 emplois durant mon quinquennat», dixit IBK

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Mesure et fermeté : C’est en cela qu’il faut comprendre le sens de l’adresse à la Nation
SEM Ibrahim Boubacar Keita

Le lancement officiel du projet Fier (Formation professionnelle, insertion et appui à l’entrepreneuriat des jeunes ruraux),  a eu le jeudi 2 octobre 2014 au Centre international de conférence de Bamako sous la  présidence du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. C’était en présence du Directeur de la division Afrique de l’Ouest et du Centre du Fonds international de développement agricole (Fida), des membres du gouvernement, des présidents des Institutions de la République, des présidents des Conseils régionaux, des mouvements des jeunes et des femmes, entre autres.



Pour plus plusieurs acteurs du secteur, c’est un pas important dans l’engagement du président IBK de créer 200 000 emplois durant son mandat. En partenariat avec le Fonds international de développement agricole, du projet Fier (Formation professionnelle, insertion et appui à l’entrepreneuriat des jeunes ruraux),  un projet axé sur l’exploitation de la terre, a été officiellement lancé. Pour une durée de 8 ans, ce projet concernera plus de 100 000 jeunes ruraux et interviendra sur l’ensemble des 8 régions du Mali, selon une démarche séquentielle.

Le projet Fier s’inscrit dans la recherche d’une croissance reposant sur la promotion des ressources humaines et le développement des secteurs porteurs. Il vise à promouvoir les jeunes ruraux, les femmes et les hommes.
«Il s’agit d’un projet particulier marqué par la diversité des actions à entreprendre, ainsi que par celle des bénéficiaires, et dont la tutelle revient au département de l’Emploi et de la Formation professionnelle, avec des indicateurs relativement favorables aux femmes et aux jeunes filles qui représenteront 50% des 20 000 jeunes formés au niveau des Maisons familiales rurales ; 60% des 30 000 jeunes alphabétisés ; 30% des 80 conseillers qualifiés en entreprise et 50% des 51 000 jeunes porteurs d’initiatives, formés par unités mobiles et dans les centres de formation professionnelle», a précisé le ministre Baby. Selon lui, la mise en œuvre de ce projet s’effectuera en étroite collaboration avec les collectivités, notamment les Conseils régionaux.

Un ouf de soulagement et de satisfaction donc pour le chef de l’Etat qui, dans son allocution, a félicité et remercié le Fida à travers son Directeur de la Division Afrique de l’Ouest et du Centre, Ides de Willebois, pour avoir compris au niveau de sa structure l’urgence de prendre en charge les questions d’emploi et d’insertion économique des jeunes du Mali et particulièrement, ceux du milieu rural. «Nous avons le devoir de lui donner les moyens et les armes pour le combat contre le sous-développement, le combat pour un mieux-être. Nous avons l’obligation de valoriser cette jeunesse en lui donnant, une meilleure éducation, une meilleure orientation, une meilleure qualification», a martelé le chef de l’Etat.

Précisons que ce projet cible les jeunes ruraux de 15 à 40 ans en quête d’une situation professionnelle, estimés à plus de 100 000 jeunes ruraux dont 50% de jeunes filles. Le coût global du projet est de 26,29 milliards FCfa, répartis comme suit : 8. 039.644.527 FCfa de prêt Fida ; 8. 039.644.527 de don Fida, 1 740 000 000 Fcfa de la part du budget d’Etat ; 4 200 000 000 FCfa du Papam (Programme d’amélioration de la productivité agricole au Mali) et 2 400 000 000fcfa des institutions de micro-finance. Quant à la part des bénéficiaires, elle est estimée à 1 950 000 000 FCfa.

Amadou CAMARA

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