Prétendu accusé de « crime d’atteinte aux biens publics, de délits de favoritisme et de fractionnement de marchés publics », suite à un rapport du Bureau du Vérificateur Général dans l’affaire dite des allocations des volontaires de l’APEJ, l’ancien responsable de l’Agence de Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ), Modibo KADJOKE, vient d’être innocenté par le Tribunal de Grande Instance de la Commune III.
Vilipendé de façon hâtive par des personnes désobligeantes qui ont, sans succès, tenté de sacrifier son honneur sur l’autel de la calomnie dans l’affaire dite des allocations des volontaires de l’APEJ, l’ancien responsable de l’Agence de Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ) avait donc une bonne raison de ne jamais perdre sa sérénité. Un comportement qui fait d’ailleurs foi à sa conviction suivant laquelle il a toujours laissé entendre que : « les suspicions les plus graves, les collisions les plus honteuses, les malversations les plus criminelles tuent en son cœur et en sa foi tout citoyen, honnête, travailleur et même modeste contribuable ».
Modibo KADJOKE, puisque c’est de lui qu’il s’agit, vient d’être innocenté par un certificat de non appel en date du 13 juillet 2017 du Tribunal de grande instance de la Commune III du district de Bamako. Un document signé par le greffier en chef, Me Salifou DIARRA et dont la teneur est ce qui suit : « Nous, Maître Salifou, Greffier en Chef du Tribunal de Grande Instance de la Commune III du District de Bamako certifions qu’après vérification du Registre des appels et oppositions tenu à cet effet, il n’a été exercé aucun recours contre l’ordonnance de non-lieu à suivre N°006 rendue le 1er juin 2017 par le juge d’instruction du 5ème Cabinet du Tribunal de céans et notifiée le 02 juin 2017, de la part de Me Hamady KARAMBE, Avocat à la Cour, conseil de Modibo KADJOKE, inculpé d’atteinte aux biens publics, délit de favoritisme et de fractionnement de marchés publics. En foi de quoi, le présent certificat est délivré pour servir et valoir ce que de droit ».
En effet, bénéficiant de l’estime des plus hautes autorités du pays pour son sens élevé du devoir, M. KADJOKE avait été porté en mai 2015 à la tête de la Commission devant organiser le 27ème Sommet Afrique-France de janvier dernier à Bamako. Juste après sa nomination, l’ancien directeur général de l’Agence de Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ) a été cité avec d’autres personnes dans une présumée affaire dite de « crime d’atteinte aux biens publics, de délits de favoritisme et de fractionnement de marchés publics », suite à un rapport du Bureau du Vérificateur Général. Sans commune mesure, Modibo KADJOKE a démissionné pour permettre ainsi à la justice de faire son travail. Un exemple de courage d‘ailleurs salué en son temps par plus d’un observateur.
Après de minutieuses vérifications par le Pôle économique et financier, les pièces relevées de compte bancaire, copies des différents chèques et autres en ont suffisamment déduit que cette affaire est très loin de constituer des détournements comme stipulé dans le présumé chef d’accusation. D’où l’ordonnance de non-lieu à suivre N°006 rendue le 1er juin 2017 par le juge d’instruction du 5ème Cabinet du Tribunal de céans et notifiée le 02 juin 2017 délivrée en faveur de Modibo KADJOKE. Une décision qui sera confortée par un Certificat de non appel du 13 juillet dernier. Des mesures procédurières qui exemptent désormais l’ancien ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle de toutes poursuites.
Comme pour dire que « la patience est un chemin d’or », ces tumultes n’ont entamé en rien le capital de confiance dont ce grand commis de l’Etat a toujours bénéficié auprès des plus hautes autorités du pays. C’est pourquoi, ce cadre rompu à la tâche verra lui renouveler l’estime des décideurs en lui confiant les rênes de la Mission d’Appui à la Réconciliation nationale.
Correspondance particulière, Abdoul Karim MAIGA