Le point de presse semestriel de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (Anpe) est une activité initiée par la direction générale en vue de rendre plus lisibles et visibles les activités de la structure. Cette troisième rencontre était présidée par le président du conseil d’administration, Moussa Kanouté, le mercredi 2 août, dans les locaux de l’agence, en présence du directeur général Ibrahim Ag Nock.
L’objectif du PDS de 2016-2020 est de faire de l’Anpe un service public de l’emploi performant adapté aux exigences du marché du travail, a précisé le directeur général de l’Anpe. Comme objectifs à atteindre et stratégie d’accès, il s’agit d’améliorer l’adéquation des capacités organisationnelles et opérationnelles de l’Agence en fonction des exigences du marché du travail ; d’améliorer la visibilité et la convivialité des relations avec les usagers et les partenaires.
En sus du développement et de la mise en œuvre des programmes spécifiques pour la promotion de l’emploi ; le renforcement dans le cadre de l’accompagnement des collectivités dans la conception et la mise en œuvre de leurs programmes sectoriels en lien avec l’emploi. Et en dernier lieu, il s’agit d’accroître l’accès des groupes cibles de l’Anpe à des programmes d’apprentissage, de perfectionnement et de reconversion.
D’après le directeur général de l’Anpe, la prévision du nombre d’emplois générés est de 2116 dont 1576 réalisations, soit un taux de 74,5% du 1er janvier au 30 juin 2017. Avant d’ajouter que du 1er janvier au 30 juin 2017, 28 activités étaient programmées dans le cadre des objectifs stratégiques immédiats. Sur ce nombre, 18 ont été réalisées. Au total, 62% des activités programmées sont réalisées ou sont en cours de réalisation et ont coûté à l’Agence plus de 2 milliards de Fcfa.
À en croire le directeur général Ibrahim Ag Nock, sur 2700 offres, l’Anpe a satisfait 2600 en termes d’emplois salariés. Les problèmes soulignés par le DG sont d’ordre sécuritaire et financier. Sécuritaire parce que certaines régions, malgré la bonne volonté des autorités intérimaires, ne sont pas accessibles. Le financement de certains projets pose énormément de problèmes puisque les partenaires financiers ne sont pas toujours disposés à apporter l’aide qu’il faut, a-t-il précisé.
Gabriel TIENOU