Présidée par M. Mahamane Baby, ministre en charge de l’Emploi, la cérémonie de ce lancement s’est déroulée en présence entre autres du directeur général de l’APEJ, M. Amadou Cissé, du patron de la Société « Wari », M. Kabirou Mbodje, venu du Sénégal avec une forte délégation. En effet, il est attendu de ce programme quelques 6 000 emplois pour un investissement de 20 milliards F CFA. La convention définit la mise en œuvre et le développement d’un partenariat de 4 ans. D’un coût global de 20 milliards F CFA, le projet est cofinancé par WARI et l’APEJ. Ainsi, selon les clauses de la convention, les 80% des fonds sont à la charge du partenaire Wari et le reste (20%) versé par le gouvernement, à travers l’APEJ. Ce qui reste selon le ministre Baby un engagement fort du partenaire. Et pour cause, jusque-là les interventions à coût partagé de l’APEJ étaient supportées à 80% par elle, les 20% par l’autre partie. D’autres appuis sont donnés aux jeunes dans le cadre de ce projet à savoir un fonds de roulement et une garantie de formation.
Pour le ministre en charge de l’Emploi, ce partenariat s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’emploi des jeunes à travers l’installation d’au moins 2000 points de service relais Wari dans notre pays. Ce projet, a indiqué le ministre Mahamane Baby, vise à répondre aux attentes prioritaires des populations. Il est conçu dans le souci d’apporter le meilleur service, au meilleur prix, de manière à satisfaire la plus grande clientèle. Ce qui fait de lui un projet concret et tangible. Grâce au suivi rapproché, les points relais axés sur la qualité de service s’adapteront plus rapidement aux évolutions de la demande de la clientèle, permettant ainsi de contribuer à une accélération de la modernisation de l’économie, assure-t-il précisant qu’il est attendu de ces premiers 2000 points de service relais au moins 6 000 emplois directs.
L’une des innovations majeures de ce projet est la création d’un fonds d’appui à l’emploi des jeunes qui sera alimenté à partir des ristournes versées par Wari. Cette ristourne représente 1% du bénéfice net des points services relais. Autre nouveauté : les jeunes bénéficiaires seront coachés et mis en situation de véritables entrepreneurs car en lieu et place d’un salaire, ils percevront une rémunération en fonction du chiffre d’affaires réalisé dans le mois.
Quant au directeur général de l’APEJ, M. Amadou Cissé, il indiquera que les activités entrant dans le cadre de cette convention portent sur les produits et services offerts par les points services. Pour lui, les jeunes installés offriront des services de paiement de factures pour l’électricité, l’eau et le téléphone, des prestations monétiques comme la vente et le rechargement de cartes bancaires prépayées, le transfert d’argent, des solutions de paiements sécurisés et mêmes des recharges téléphoniques comme crédit GSM, abonnements, activation de cartes SIM…). Il y aura aussi, selon lui des offres de services d’abonnement pour les bouquets TV, les abonnements presse, la vente de tickets de transport et d’autres produits de base ou denrées de consommation courante, communément appelés «commodity services». Sans exclure la possibilité de renouvellement des documents administratifs de base comme les produits d’assurance, gaz, codes de bons d’achat, tickets d’évènements sportifs et culturels, timbres fiscaux, tickets pour rendez-vous visas, etc.
Dieudonné Tembely
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