Rappel : en 2009, la coopérative des chauffeurs de taxis au Mali, en partenariat avec la Banque Internationale pour le Mali (BIM), la Banque Régionale de Solidarité (BRS) devenue (ORABANK) et l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE) qui se portait garante, a initié l’opération taxis qui portait sur 590 taxis neufs d’une valeur de près de 5 milliards CFA. Objectif : rénover le parc auto taxis du district de Bamako et lutter contre le chômage et la pauvreté.
Deux ans seulement après son lancement, les taxis de l’opération taxis qui étaient gérés par la coopérative des chauffeurs de taxis et l’ANPE, disparaissent miraculeusement de la circulation. Parce que tout simplement, la coopérative des chauffeurs de taxis qui était chargée de la gestion le voulait ainsi. Conséquence : plus de 500 jeunes et chefs de famille bénéficiaires perdent leur emploi et se retrouvent dans la rue. Cela, à cause la mauvaise gestion des responsables de la coopérative des chauffeurs de taxis et de l’ANPE, laquelle est censée faire la promotion de l’emploi dans notre pays.
Pour ces raisons et d’autres encore, le DG de l’ANPE d’alors a été remercié et remplacé par Arouna Modibo Touré. Celui-ci, au lieu de rassurer les usagers de son service par des solutions au désastre laissé par son prédécesseur, tourne en rond. Pire, il tente de couvrir son prédécesseur dans certaines affaires, dont celle de l’opération taxis.
Depuis le parachutage d’Arouna Modibo Touré à l’ANPE, le dossier des taxis ne bouge pas, malgré les instructions données par son ministre de tutelle, Mahamane Baby et le Premier ministre, de prendre des mesures afin que les victimes puissent être mises dans leurs droits.
Face à la lenteur du dossier, les victimes de l’opération taxis, ont, dans une lettre, en date du 22 octobre, demandé audience au nouveau patron de l’ANPE. Mais le nouveau DG ne veut pas sentir les victimes de l’opération taxis. La preuve, c’est la réponse qu’il a réservée à leur requête dans une lettre en date du 14 novembre. «Je vous rappelle que l’ANPE n’est pas bénéficiaire direct de l’opération taxi puisqu’elle n’a aucun document contractuel avec la Banque Régionale de Solidarité (BRS), transformée en ORABANK. L’ANPE n’ayant aucun lien juridique avec les chauffeurs de taxi, je vous prie de bien vouloir régler les problèmes avec la coopérative des chauffeurs et conducteurs de taxi du Mali. En vous remerciant de votre compréhension, je vous assure de ma franche coloration pour d’autres projets de promotion de l’emploi ». C’est la substance de la réponse du DG aux victimes.
L’ex-directeur général de l’ANPE, Makan Moussa Sissoko, aurait-il demandé à son prédécesseur de le couvrir dans cette affaire ? Ou encore le nouveau DG ignore-t-il tout de ce dossier, pour le moins, encombrant pour son service ? Et de quel lien juridique parle- t-il quand tout le monde sait qui est la garante dans l’opération taxis ? Le nouveau DG qui dit que l’ANPE n’est pas le bénéficiaire de l’opération taxis, oublie que dans cette histoire, l’ANPE a signé de nombreux contrats de prestation avec des structures en qualité de bénéficiaire en lieu et place des chauffeurs de taxis. Et pourquoi l’ANPE avait-elle payé un avocat à 50 millions CFA, pour tenter de se défendre, si elle n’a rien à voir avec ce dossier de taxis ? Sait-il que c’est cette affaire qui a emporté son prédécesseur ? Autant de questions auxquelles, Arouna Modibo Touré devait trouver des réponses, avant de rédiger sa lettre qui risque de lui coûter cher. En tout cas, pour les victimes de l’opération taxis, il leur a déclaré la guerre. Celles-ci s’apprêtent à organiser, samedi prochain, une assemblée générale pour informer tous ceux qui sont concernés par ce dossier.
A suivre
Abou Berthé
But people are kilnilg for the sake of Islam. Why? That is why i love Christians, they will hand over such person to the Holy Spirit. Christians do not fight for their God but muslims fight for Mohammed. Na wa o!
This info is the cat’s paasmaj!
Initialement l’opération a porté sur :
• le financement de 100 taxis par lettre de crédit.
Dispositif de sécurisation mis en jeu au niveau de la bank :
1- s’assurer qu’à la tombée de la Lettre de crédit, la provision nécessaire est constituée par crédit acquéreur ;
2- le déblocage du crédit sera logé dans un compte et sera repris à la livraison.
PS: Commission technique constituée à cet effet, et +sieurs réunions de relance entreprises à l’époque avec l’ANPE pour la récupération de la créance compromise de la bank.
L’ANPE doit honorer ses engagements d’organisme contre garant et dénouer les échéances compromises
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