«Opération Taxi » de l’ANPE : Une solution en vue pour la relance effective des activités.

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Les taxis
Les taxis

Le constructeur FIAT, à travers sa filiale marocaine, vient de signer un « Protocole d’entente» avec l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE) pour la redynamisation et le renforcement de « l’Opération Taxi » dès ce début 2015. Le Plan d’Actions a été conjointement signé par le PDG de FIAT GROUP Automobiles Maroc (FGAM), M. TRONCHi, le Directeur Général de l’ANPE, M. Arouna M. Touré et le PDG de la représentation de la marque FIAT au Mali, SBF, M. Sékou Bocoum. C’était à la faveur d’un séjour au Royaume Chérifien, en marge de la visite de travail du Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, du 11 au 16 décembre dernier.

 

Selon le Chef du Département Formation et Promotion Emploi (DFPE), la structure qui assure le suivi de ce dossier à l’ANPE, M. Sambala Sidibé « le séjour marocain a permis aux parties prenantes de l’Opération taxi d’aplanir les principales difficultés qui entravaient jusque-là la poursuite et la pérennisation de l’action. Car, le Plan d’Actions signé par les différents partenaires, prend en compte la quasi-totalité des aspects pouvant avoir un impact sur non seulement la relance de l’Opération. Il vise aussi son renforcement à travers la disponibilité sur le marché local de toute la gamme de produits FIAT».

Aussi, tient-il « à remercier et à féliciter le Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, M. Mahamane Baby, pour son engagement personnel et sa détermination inlassable dans la recherche d’une solution appropriée aux difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de cette opération».

Le Plan d’actions en question, objet du « Protocole d’entente », se décline en plusieurs étapes, qui vont de la signature du Protocole d’entente (ce qui est déjà un acquis) jusqu’à l’identification d’autres besoins hors véhicules et pièces de rechanges FIAT, en passant par la remise en circulation de la centaine de véhicules actuellement immobilisés ; le recrutement et la formation de techniciens maliens en matière d’entretien, de maintenance et de réparation des véhicules FIAT ; la mise en place d’ateliers Checkstar (points de services) à Bamako, entre autres.

C’est en définitive un « Plan d’actions » en dix (10) axes, dont l’un des aspects fondamentaux pour l’économie nationale est l’ouverture très prochaine à Bamako d’une filiale de FIAT GROUP, à travers son partenaire malien, la Société Bocoum et Frères (SBF).

Ainsi, à l’instar d’autres grandes marques, les clients et autres usagers de véhicules FIAT pourront désormais satisfaire tous leurs besoins sur place, notamment la commande et l’achat de véhicules et tous les accessoires nécessaires.

Il importe de souligner que l’ensemble des véhicules de cette marque, que l’ANPE et ses partenaires, notamment l’Association des chauffeurs de taxis et certaines banques de la place (BIM sa, BRS), ont mis en circulation dans les rues de Bamako, il y a environ cinq (5) ans, sont quasiment tous immobilisés. Les acteurs avaient simplement été contrariés dans leur plan de développement initial par une contrainte de taille liée principalement à l’absence de pièces de rechanges sur le marché national. L’objectif de la mission de la délégation de l’ANPE au Maroc était donc de trouver les voies et moyens à lever cette contrainte en vue d’une pérennisation de l’action. Un objectif qui semble être atteint à travers la signature du « Protocole d’entente » liant toutes les parties, assorti également d’un « Plan d’actions » bien précis, sous le regard bienveillant du Ministre de tutelle en personne.

En effet, on se rappelle également que cette situation avait valu au Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle d’être interpellé par un Collectif des bénéficiaires lors de la dernière édition de l’EID, le 10 décembre dernier. A cette occasion, le Ministre Mahamane Baby s’était engagé à trouver, dans de meilleurs délais, une solution satisfaisante aux problèmes majeurs entravant la bonne marche de cette initiative des pouvoirs publics, qui, faut-il le rappeler avait suscité beaucoup d’espoir à son lancement.

Cet engagement ministériel se justifie amplement par des motivations réelles, surtout d’ordre social, qui découlent du blocage actuel (plusieurs dizaines de chauffeurs en chômage technique), mais également pour des raisons économiques, voire touristiques et culturelles (renouvellement du parc de taxi urbains dans la capitale, embellissement d’un parc vieillissant, etc.).

A juste titre, on peut donc dire que la signature de ce « Protocole d’entente » vient à point nommé. Elle résout plusieurs problèmes en même temps, aussi bien pour l’ANPE, mais également les bénéficiaires et les banques partenaires qui ont investi dans l’opération.

Bientôt, cette phase ne serait plus qu’un mauvais souvenir à mettre au compte des risques et difficultés inhérents à tous les projets et entreprises. A ce stade, la détermination des uns et des autres prouve que les perspectives s’annoncent meilleures.

L’horizon s’éclaircit donc pour l’ensemble de parties prenantes, pourvu que les engagements soient respectés de part et d’autre.

B. Sidibé

 

 

 

 

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