Les jeunes étant les futurs cadres d’un Etat, ils doivent tout avoir à leur disposition pour mieux se positionner à l’échelle mondiale. En Afrique, cela reste un problème majeur depuis des années, car les jeunes font face à des obstacles (financiers et moraux) pour atteindre leur but. Mais en fait, que faut-il pour affronter ce phénomène d’emploi?
Que ce soient des jeunes garçons ou jeunes filles, tout le monde est concerné par ce problème d’emploi. En Afrique, la pauvreté prend de l’ampleur. Elle se procure, de plus en plus, une place importante au sein de la population. Dans de nombreux pays, le pétrole, le gaz et l’exploitation minière sont des sources de croissance économique. Par contre, en Afrique, c’est plutôt les secteurs à forte densité de main-d’œuvre tels que l’agriculture ou l’industrie manufacturière.
Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il existe des tas de jeunes qui mènent des études poussées et une fois ces études finies, embrassent aussitôt le chômage. Même s’ils ont la volonté de réaliser quelque chose, ils manquent de moyens pour arriver à leurs objectifs. Pour ceux issus des milieux ruraux, c’est plus à craindre, car ils ne sont pas instruits. Même s’il y en a quelques-uns qui commencent les études, ils finissent toujours par lâcher. Pourtant, ils ont des familles qu’ils doivent nourrir et prendre en charge. Ils vivent pour la plupart de l’agriculture.
Quant aux jeunes filles, avec certaines règles sociales ou difficultés auxquelles elles sont confrontées, elles abandonnent les études et limitent ainsi leur pouvoir de décision et leur choix en matière d’emploi.
Aussi, les jeunes qui ont des rapports moins considérables avec le monde du travail, sont mis en marge.
En tout cas, les secteurs à forte densité de main-d’œuvre, dont jouit l’Afrique, sont des atouts pouvant produire des résultats conséquents. Pour cela, les jeunes doivent être aidés financièrement pour qu’ils puissent monter leurs projets et ouvrir leurs propres entreprises. Ce qui ne se fera pas sans l’appui des gouvernements en leur faisant suivre des formations tant au niveau des secteurs publics que privés.
Massitan KOÏTA, Stagiaire
