Insertion professionnelle des jeunes ruraux : Les défis du projet GCP/Mali/044/ Luxembourg

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Il ambitionne de contribuer directement à la création de 200 nouveaux emplois et à l’amélioration de la qualité de 500 emplois pour les jeunes femmes et hommes ruraux

La semaine dernière, les membres du Comité de pilotage du projet Fao « Contribution à l’insertion professionnelle et au renforcement de la résilience des jeunes en milieu rural dans le centre et au sud du Mali », se sont retrouvés pour  la deuxième fois, au Centre du secteur privé sis à l’ACI 2000. C’est un projet financé par le Grand-Duché de Luxembourg et mis en œuvre par le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle, en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Pour le représentant de la FAO au Mali, Amadou Allahourg Diallo, l’agriculture offre un potentiel très important de création d’emplois et de richesses et peut absorber un grand nombre de jeunes candidats à la migration ou ceux qui viennent en ville pour se faire pour le sous-emploi. C’est pourquoi, ce projet qui est une continuité de celui de « Jeunesse au travail : Réduction de la pauvreté rurale » vient pour conforter la pertinence de l’approche que la FAO propose pour relever le défi qui se pose en termes d’apprentissage et d’insertion des jeunes en milieu rural.

Amadou  Allahourg Diallo a également ajouté que ce projet  entre dans le cadre de la mise en œuvre du troisième Programme indicatif de coopération Mali-Luxembourg (PICIII 2015-2019). Celui-ci a été signé en mars 2015 entre les gouvernements des deux pays. Aux dires du représentant de la FAO, ce modèle de partenariat public-privé s’appuie sur une synergie d’actions de l’ensemble des partenaires (autorités centrales, collectivités locales et secteur privé). Aussi, la concrétisation dudit partenariat vise à trouver des réponses aux défis que sont : le développement des compétences dans l’agrobusiness, l’accès à la terre, l’accès crédit, l’accès aux marchés, l’inclusion des jeunes dans la politique et les débats etc.

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Maouloud Ben Kattra, procédant à l’ouverture de la présente session, dira que le gouvernement du Mali s’est fixé comme ambition une stratégie de croissance plus stable et créatrice d’emplois durables. C’est ainsi qu’il s’est donné une stratégie axée sur le secteur agro-sylvo-pastoral et la diversification agricole. Celle-ci définit aussi la formation et l’insertion professionnelle des jeunes chercheurs d’emplois, comme l’une des priorités du gouvernement. Cette stratégie bénéficie de l’appui de nombreux partenaires au développement du Mali.

Ce projet se propose de répliquer dans la zone de concentration Sud. Il s’agit des régions de Ségou (cercle de Ségou, San, Tominian, Bla) et Sikasso (cercle de Yorosso). Au cours de la présente session, il s’est agi d’évaluer le niveau d’exécution des recommandations du premier Comité de pilotage, d’apprécier l’état d’avancement des activités au cours de l’année 2017 et de valider les programmations techniques et  financières de 2018.

Cette deuxième session a enregistré la présence du représentant de l’ambassade du Grand-Duché de Luxembourg au Mali, Patrick Fisbach.

Diakalia M Dembélé

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1 commentaire

  1. Se méfier de ces occidentaux en particulier de leurs médias manipulateurs qui vomissent leurs baves de crapeaux

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