Entrepreneuriat national, emploi et formation professionnelle : Oumou Sall Seck engage les acteurs clés à revitaliser le secteur

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Récemment nommée ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Oumou Sall Seck a présidé une rencontre stratégique avec les administrateurs des conseils d’administration des principaux établissements publics placés sous sa responsabilité. Organisée le jeudi 28 novembre 2024 dans un hôtel de Bamako, cette rencontre visait à instaurer une collaboration solide et dynamique afin de relever les nombreux défis liés à l’entrepreneuriat, l’emploi et à la formation professionnelle au Mali.

«Nous avons initié ce cadre de partage d’expériences entre vous, d’abord, et entre vous et le département afin de donner un nouveau souffle au secteur», a déclaré Mme Oumou Sall Seck, ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, à l’entame d’une rencontre stratégique de son département. Elle a précisé que cette initiative s’inscrit dans les principes directeurs énoncés par le président de la transition et les orientations récentes du Premier ministre. Centrés sur le respect de la souveraineté nationale et la défense  des intérêts du peuple malien, ces principes vont guider l’élaboration d’un Plan d’action sectoriel ambitieux. Celui-ci va s’appuyer sur des objectifs clairement définis, des indicateurs de suivi précis et un calendrier rigoureux pour assurer leur exécution.

Cette rencontre stratégique a réuni l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE), l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ), le Fonds d’appui à la Formation professionnelle et technique (FAFPA), l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF), l’Institut national d’ingénierie de formation professionnelle (INIFORP) et le Centre de formation professionnelle (CFP) de Sénou. Essentielles à la mise en œuvre des politiques publiques, ces structures ont été conviées à réfléchir sur des orientations stratégiques destinées à redynamiser le secteur. Dans son allocution, Mme Seck a mis en avant l’importance de ce cadre d’échange comme levier pour insuffler une nouvelle dynamique au secteur. Elle a également insisté sur le rôle clé des administrateurs des Établissements publics à caractère administratif (EPA).

Pour Mme Oumou Sall, leur responsabilité va au-delà de la simple gestion administrative. Ils sont appelés à incarner la vision stratégique du département et à veiller au respect des textes réglementaires. «La responsabilité des administrateurs constitue un maillon essentiel dans la gouvernance des établissements publics. Leur implication active est déterminante pour atteindre nos objectifs communs», a souligné le ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Pour appuyer cette dynamique, elle a annoncé que des objectifs spécifiques vont être régulièrement fixés pour chaque établissement, avec un suivi rigoureux de leur mise en œuvre.

La rencontre a été enrichie par des échanges constructifs. Les administrateurs ont salué la clarté des propos de Madame le ministre et ont partagé leurs expériences et propositions pour une gestion plus efficace des établissements publics. En conclusion, Mme Oumou Sall Seck a réitéré son engagement en faveur du Mali Kura. «Ensemble, nous ferons le Mali Kura. Plus qu’une vision, cette union est un pré-requis indispensable pour garantir le succès de nos efforts», a-t-elle martelé en insistant sur l’importance de l’inclusivité et de la synergie entre les différents acteurs du secteur.

Selon des témoignages recueillis sur place, cette rencontre marque une étape clé dans le renouveau du secteur de l’entrepreneuriat, de l’emploi et de la formation professionnelle au Mali. Avec une vision claire et une mobilisation collective, le département semble prêt à relever les défis cruciaux qui l’attendent sous le leadership affirmé de Mme Oumou Sall Seck.

Sory Diakité

 

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Les besoins des bénéficiaires ne sont pas bien pris en compte avant le lancement des programmes, généralement l’Etat ne prévoit rien pour les recalés du DEF ni du Bac qui sont de plus en plus nombreux dans le marché du travail, aucun programme ne prévoit leur recyclage et la plupart des jeunes filles sont dans cette situation à Bamako et au Mali en Général et pire les 90% pas manque d’espoir de trouver un emploi se marient ne sachant plus ce qu’il faut faire et bien sûr les jeunes non alphabétisés aussi , pourquoi pas aussi les femmes de ménage, prenez les en compte en leur accordant des petites subventions pour leur commerce , voyez chez les autres pays, Marco, Algérie, Côte d’Ivoire, les gens ont peur des prêts bancaires, l’Etat doit les garantir

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