Entrepreneuriat et impact social : Mme Valérie Beilvert inspire la jeunesse

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Les rencontres du mois de juillet 2023 à l’Espace Culturel Urgol Café, en partenariat avec le Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Mali, ont débuté sur une note inspirante avec pour thème : “L’expertise française au service de la jeunesse malienne”. Lors de la première conférence qui s’est tenue le samedi 8 juillet 2023, Valérie Beilvert, Directrice Générale de RMO Mali, Vice-présidente du Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) et membre du Conseil des investisseurs européens au Mali, a captivé l’auditoire avec son exposé sur “Entreprendre et faire la différence dans un monde en mutation : quelle place pour la multiculturalité?”.

Cette initiative, orchestrée par M. Tiefing Sissoko, président de la Fondation “Les Petits stylos”, avec le soutien du service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France au Mali représenté par son Chef, M. Patrick Pérez, a rassemblé un groupe de jeunes issus de divers secteurs, désireux de participer activement à cette conférence interactive. D’entrée de jeu, Valérie Beilvert a souligné le décalage existant au Mali entre les diplômes obtenus et les emplois proposés, caractérisant ainsi le secteur entrepreneurial.

La Vice-présidente du Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) a fait comprendre que tout le monde ne peut pas devenir entrepreneur, mais a insisté sur l’importance de se connaître soi-même, incluant la personnalité, le savoir, le savoir-être et le savoir-faire, pour réaliser un projet professionnel. Elle a conseillé aux jeunes de choisir un domaine d’activité dans lequel ils se sentent à l’aise, en soulignant que toute entreprise doit répondre à des besoins spécifiques et que chaque entrepreneur doit trouver sa propre niche, en proposant quelque chose de différent des autres. Valérie Beilvert a ajouté qu’il est essentiel d’avoir des compétences entrepreneuriales, une vision du marché, de créer une chaîne de valeur, de travailler en équipe et de viser l’exportation. Elle a également évoqué les défis rencontrés par les entreprises formelles en raison de la complexité du climat des affaires et des impôts qui leur sont imposés, contrairement aux entreprises informelles.

D’après la Vice-présidente du Conseil National du Patronat du Mali (CNPM), un environnement favorable aux affaires est également crucial pour stimuler l’entrepreneuriat. Faire la différence dans le domaine entrepreneurial, selon Valérie Beilvert, réside dans des détails tels que la propreté, la posture, l’irréprochabilité et la transparence. Elle a insisté sur la nécessité de faire le bon choix entre diplôme et compétence pour améliorer son employabilité, et a encouragé les individus à se reconvertir en cas d’erreur dans leur choix professionnel.

Qu’en est-il de la multiculturalité ? Dans un monde en constante évolution, où les frontières s’effacent et les échanges internationaux se multiplient, l’entrepreneuriat prend une dimension nouvelle. Les entrepreneurs d’aujourd’hui ne se contentent plus de créer des entreprises rentables, ils cherchent également à apporter des solutions aux problèmes sociaux et environnementaux qui affectent notre planète. Dans ce contexte, la multiculturalité émerge comme un atout majeur pour ceux qui souhaitent réellement faire la différence.

La multiculturalité, qui englobe la diversité ethnique, linguistique, religieuse, sociale et culturelle au sein d’une société, d’une entreprise ou d’une équipe, offre de nombreux avantages. Tout d’abord, elle favorise l’innovation en apportant des perspectives uniques et des expériences variées. Les entrepreneurs multiculturels ont une plus grande capacité d’adaptation et sont souvent plus ouverts au changement, ce qui leur donne un avantage concurrentiel sur un marché en constante évolution. Ensuite, la multiculturalité stimule la créativité en favorisant le mélange des idées et des perspectives, ce qui permet de repousser les limites de l’entrepreneuriat traditionnel. De plus, elle renforce l’ouverture sur le monde et facilite la compréhension des marchés internationaux, offrant ainsi des opportunités de collaboration à l’échelle mondiale. Enfin, la multiculturalité contribue à la responsabilité sociale des entreprises en intégrant des valeurs telles que l’inclusion, l’équité et la durabilité.

En conclusion, dans un monde en mutation rapide, l’entrepreneuriat doit s’adapter et évoluer pour relever les défis actuels. La multiculturalité offre de nouvelles perspectives, stimule l’innovation, favorise la créativité et renforce la responsabilité sociale des entreprises. Les entrepreneurs visionnaires qui embrassent cette diversité culturelle sont en mesure de faire la différence en créant des entreprises qui génèrent des profits tout en apportant des solutions durables aux problèmes auxquels nous sommes confrontés. La multiculturalité n’est plus seulement une réalité, elle est devenue un atout majeur pour ceux qui cherchent à entreprendre et à avoir un impact significatif dans le monde en mutation d’aujourd’hui.

Il est important de souligner que les conférences du mois de juillet sur “l’expertise française au service de la jeunesse malienne” sont pilotées par HERAS, une entreprise de conseil en formation. M. Tiefing Sissoko, Directeur Fondateur de l’Espace Culturel Urgol Café et président de la Fondation “Les Petits stylos”, a déclaré : « Nous continuons à structurer un écosystème pour renforcer les capacités d’action des jeunes sur eux-mêmes et sur leur environnement ».

Cyril Adohoun

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1 commentaire

  1. Cyril sois humble et sérieux ne nous écrit pas des inepties de ce genre et surtout sur un pays en déclin comme la maudite France.
    Les jeunes Maliens doivent aller apprendre ailleurs s’ils veulent s’inspirere et se développer et ne pas apprendre de la maudite France, un pays criminel, esclavagiste, colonialiste, barbare et agressif avec une culture et une histoire tres violente.

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