Au moment où les autorités du Mali orientent les politiques de l’emploi des jeunes vers l’entreprenariat rural, gage d’une solution durable de création d’emplois, selon le ministre Baby, le jeune Seydou Kamaté, entrepreneur rural de son état, vient de conforter cette politique de entrepreneuriat rural des jeunes en obtenant une meilleure production agricole…
Seydou Kamaté dont il est question est fils d’un feu militaire d’ethnie «Bobo», marié et père d’un petit garçon. En effet, ce nommé Seydou a été installé en 2008 sur les parcelles de Siengo extension dans le cadre de la politique de promotion de l’emploi des jeunes en milieu rural, conduite par l’Apej. Ce projet d’aménagement de 171 hectares qui constituait la première phase de Siengo extension a fait du jeune Seydou bénéficiaire d’une superficie total de 3 hectares, plus d’autres mesures d’accompagnements mobilisées par l’Apej parmi les 57 jeunes ruraux installés.
En prélude aux productions agricoles précédentes, il vient d’enregistrer, au titre de la campagne agricole 2013-2014, une production de 326 sacs de riz de Paddy en raison de 75kg/sac sur sa parcelle de trois (03) hectares pour un rendement, après sondage de 9,52 tonne par hectare.
Pour les techniciens de l’Office du Niger, cette production constitue un record dans la zone. Ils affirment également que ce record est loin d’être une chance ou un quelconque favoritisme et que cela résulte d’une constance dans la rigueur, le dévouement dans le travail. Seydou a su respecter les exigences de sa réussite ; il incarne véritablement aujourd’hui un modèle de l’entreprenariat jeune dans la Zone Office du Niger.
Quant à Seydou, le métier agro-pastoral est une forte passion pour lui, ce qui lui facilite les tâches. Mais, quelque part, il est aussi convaincu de la rentabilité sans faille de l’agriculture et c’est pour cela qu’il invite la jeunesse malienne à s’investir dans l’agriculture…
De tout temps, il a été reconnu que la jeunesse constitue l’avenir de tout pays, en l’occurrence les pays en voie de développement. Ceci se comprend à plus d’un titre, dans la mesure où c’est elle qui est appelée à prendre la relève des acteurs actuels. La jeunesse africaine, en général et celle du Mali, en particulier, n’échappe point à cette note d’espoir que les autorités d’aujourd’hui ont placée en la jeunesse.
Pour le cas précis du Mali, il est à noter que sa population est constituée majoritairement de jeunes. Et la majeure partie d’entre, elle vit en milieu rural, confrontée à des tas de problèmes d’ordre sanitaire, éducatif, emploi …
Face à ses diverses difficultés, nous notons avec conviction, que le véritable développement du Mali passera par la résolution de deux préalables que sont : établir un système d’éducation nationale solide et dynamique ; mettre en place une agriculture moderne et performante.
Cheick O. Soumano
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