Accompagner 1000 jeunes à l’emploi : c’est l’objectif d’un projet qui vient d’être lancé par l’Association pour le développement socio-économique et technologique de la jeunesse (Adej).
Avec un coût global de 28 millions de F CFA, le projet d’accompagnement de 1000 jeunes à l’emploi de l’ADEJ vise l’employabilité du jeune diplômé.
Selon le président de l’Association, Modibo Diakité, c’est une technique qui s’adresse aux jeunes à la recherche d’un emploi salarié. L’objectif étant de multiplier les capacités d’insertion socio-professionnelle des chercheurs d’emploi salarié au mieux et à favoriser, le cas échéant, le choix de l’auto-emploi.
“A la fin du projet, les jeunes vont acquérir plus de facilité à se vendre sur marché de l’emploi. De même, ils vont augmenter leurs capacités de négociations face aux recruteurs”, a ajouté M. Diakité.
Il notera que l’Adej-Mali se veut un acteur du développement pour formuler et appliquer des stratégies qui donnent une chance réelle aux jeunes sur le marché de l’emploi.
“Il existe beaucoup de choses pour la création massive de l’emploi-jeune qui donnerait des chances réelles aux jeunes sur le marché du travail et mettrait en confiance les jeunes pour plus d’engagement”, a-t-il dit.
Le président du Conseil national de la jeunesse (CNJ), Mohamed Salia Touré, s’est félicité de l’initiative de l’Adej qui, selon lui, a besoin d’être soutenue et encouragée. La jeunesse doit prendre conscience qu’elle doit prendre sa destinée en main.
“Evitons d’être attentistes. On est dans une posture d’immobilisme. Alors que l’Etat ne peut pas absorber le taux de chômage. Quand il y a ce genre d’initiative venant de la jeunesse, il mérite d’être accompagné”, a-t-il estimé. Avant d’assurer que le CNJ ne ménagera aucun effort pour apporter son soutien à l’Adej afin que le projet soit une réussite.
Maliki Diallo
