L’atelier avait pour but d’une part, de disposer de statistiques fiables sur les jeunes volontaires en service dans les structures publics et assimilées, les ONG, les Organisations Consulaires et Faîtières et dans les Collectivités du district et d’autre part, d’évaluer l’impact du programme sur le renforcement de l’employabilité des jeunes. Il vise également à maîtriser les lacunes rencontrées, de partager avec le comité de pilotage de la mise en œuvre du programme dans le District de Bamako afin de trouver une solution au manque d’assiduité des stagiaires, la gestion des relations interpersonnelles, la méconnaissance de l’évolution du dispositif, le retard dans le paiement des allocations mensuelles de certains jeunes affectés dans les régions.
En effet, suite aux opérations de dépouillement et de sélection des dossiers de candidature l’APEJ a mis effectivement en 2015, cinq mille cent soixante dix (5 170) jeunes à la disposition des Départements Ministériels et assimilés, des ONG du District de Bamako, des Organisations Consulaires et Faitières et des Coordinations Régionales de l’APEJ. Ces jeunes sélectionnés sont repartis comme suit: 144 à la Fédération Nationale des Associations de Santé Communautaire (FENASCOM), 399 à l’Organisations consulaires et faîtières (APCAM, APCMM, CCIM, FNAM), 299 aux Collectifs d’ONG (FECONG, CCA-ONG, SECO-ONG, GP/SP, CAFO), 2 384 aux Départements Ministériels et assimilés, 1622 aux Structures d’accueil publiques et para publiques régionales, 299 aux Collectivités territoriales et 30 au Protocole de la République.
Pour l’atteinte des objectifs à travers la mise en œuvre du programme au niveau de chaque structure, la stratégie consistera à organiser des ateliers d’échanges trimestriels avec les partenaires sur l’affection et l’orientation des jeunes, listes des présents, des désistements, des abandons, des absences, des recrutés ; situation de paiement des allocations. Il s’agit également de résoudre les problèmes rencontrés dans la mise en œuvre du programme et initiatives prises au niveau de chaque structure ou à prendre au niveau national pour solutionner ces problèmes. Ainsi, au cours de l’atelier, les participants ont évoqué les problèmes des jeunes, des structures d’accueils avant de formuler des recommandations.
Lors de cette rencontre, il a été démontré que certaines sociétés ont tout le problème du monde pour affecter les jeunes et les orienter parce que ne répondant pas aux profils recherchés. Et aussi, il est souligné que nombre de jeunes perçoivent leurs salaires de stage sans autant effectuer un seul jour de travail.
Avant, le directeur de l’APEJ, Amadou Cissé a expliqué que cet exercice s’inscrit dans la pratique du partenariat autour de la réalisation du renforcement de l’employabilité des jeunes. « Le stage de formation professionnelle est un. C’est aussi un axe opérationnel qui a déjà bénéficié à 25 250 jeunes contre 18 000 pour les autres axes que sont le stage de qualification, les formations qualifiantes et les chantiers écoles en HIMO », a-t-il évalué.
Pour conclure, il a invité les participants à faire une analyse rigoureuse de la mise en œuvre de ce 8ème programme de formation professionnelle des jeunes qui constitue un axe majeur.
Djibril Kayentao
La jeunesse est négligé par les responsables politiques sauf si sa vient de leurs camps
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