Un programme de volontariat, PAJE Nièta, aide des jeunes maliens à s’engager davantage sur le plan économique au sein de leurs communautés.
Séduit par cette expérience, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mahamane Baby, a promis de prendre le relais du bailleur de fonds du projet, l’USAID, dont le financement prend fin dans quelques mois.
A l’occasion d’une cérémonie organisée, jeudi 06 août dernier, au Centre international de conférence de Bamako, Paul Folsmbee, ambassadeur des Etats Unis au Mali, a rappelé que le gouvernement américain accordait une importance toute particulière à l’éducation, l’entrepreneuriat et l’insertion des jeunes maliens dans le marché du travail.
Devant une foule de jeunes formés par PAJE Nièta, le diplomate américain a précisé que l’aide de son pays visait à assurer la stabilité, la paix et la sécurité au Mali, citant cette phrase du président Obama : « L’histoire montre que les nations qui réussissent le mieux sont celles qui investissent dans l’éducation de leur peuple. »
En effet, selon l’ambassadeur américain, PAJE Nièta est financé par le peuple américain à travers l’USAID à hauteur d’environ 15 milliards CFA, mais ce financement prendra fin à la fin de l’année 2015.
Le projet a couvert, depuis son démarrage en 2010, plus de deux cents villages dans les régions de Sikasso, Koulikoro, Kayes et Tombouctou où six mille bénéficiaires ont réussi à échapper au chômage en mettant sur pied des activités génératrices de revenus.
Selon Thelma Khelghati, Directrice de PAJE Nièta, le projet a pour but d’aider 10 000 jeunes non scolarisés et déscolarisés en milieu rural. Il s’agit généralement de jeunes dont l’âge est compris entre 14 et 25 ans qui suivent des cours d’alphabétisation et une formation professionnelle aboutissant à la création de leurs entreprises personnelles.
Au regard des résultats encourageants du projet, le ministre Mahamane Baby a déclaré à la cérémonie de clôture que le gouvernement malien veut poursuivre la même expérience, en incitant d’autres partenaires financiers à étendre le programme de volontariat à un plus grand nombre de jeunes maliens.
Soumaila T Diarra