Depuis la tenue de la première édition de la journée des volontaires de l’APEJ, un groupe de dissidents, avec à sa tête Salim dit Falaye Souaré, se dit ne plus reconnaitre l’autorité du président Moussa Ouattara. Dans une correspondance adressée au ministre de l’Emploi, du travail et de la formation professionnelle, le 31 juillet 2012, les frondeurs disent l’avoir déposé.
Le bureau exécutif national de l’association des jeunes diplômés volontaires de la promotion du contingent spécial de 5 000 volontaires a été mis en place en début d’année. Ce bureau a pour objectif principal, de défendre les intérêts de ses membres. En effet, depuis la tenue de la première édition de la journée des volontaires de l’APEJ au gouvernorat du district de Bamako, il y a de cela quelques mois, le bureau de Moussa Ouattara fait face à une fronde sans précédant.
Ces détracteurs lui reprochent une gestion opaque de l’association. A en croire Salim dit Falaye Souaré, la composition du bureau exécutif national investi par le Conseil supérieur du volontariat a été modifié sans consultation de la base. Ce qui constitue, selon lui, une violation flagrante des statuts et règlements intérieur de leur Association. Ce n’est pas tout. Ils reprochent, également, à M. Ouattara une gestion solitaire de la première édition de la journée du volontaire. “C’est le président seul qui a organisé, unilatéralement, cette journée“, a dénoncé M. Souaré. C’est pourquoi, il estime que le Conseil supérieur des volontaires du Mali doit relever le président Ouattara de ses fonctions.
Contacté par nos soins, M. Ouattara a réfuté, catégoriquement, toutes ces accusations.
“Je suis et demeure le président de l’Association des jeunes diplômés volontaire de l’APEJ du contingent 2012. Et mon mandat prendra fin en décembre prochain. Pour ce faire, je reste consacré sur les missions qui m’ont été confiées par mes camarades“, a-t-i déclaré. Avant de promettre qu’il organisera, dans les jours à venir, un point de presse pour donner sa version des faits. Kassoum THERA