La vive tension qui a prévalu au sein de l’Agence a eu raison d’un groupuscule de syndicalistes. Depuis le 3 mars dernier, le bureau que conduisait par Namory Kéita a été débarqué à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire précédée d’une pétition qui avait reçu un grand écho auprès des travailleurs.
La forte agitation que l’ancien bureau alimentait avait eu pour conséquence d’instaurer un climat de travail difficile au sein de l’Apej. De tracts en meetings et autres actions sabotages, Namory Kéita et ses compagnons avaient régné sans partage et s’étaient dressés contre toutes les bonnes décisions prises par la direction générale de l’Apej.
Pis, le combat de l’ancien bureau était dirigé de façon violente contre le directeur de l’Apej, Amadou Cissé, comme ce fut le cas avec ses prédécesseurs, Issa Tiéman Diarra et Mme Maïga Sina Damba.
De ce fait, le syndicat se glorifiait d’avoir eu la tête de ses personnalités. Ayant compris le jeu trouble du comité syndical, les travailleurs n’ont eu d’autre choix que de passer par l’application stricte des textes. D’abord la signature d’une pétition qui a recueilli une forte adhésion et qui a abouti à l’assemblée générale extraordinaire.
Malgré l’implication du ministère de tutelle et la facilitation l’UNTM, le désormais ancien SG, Namory Kéita, n’a pu pas résister, il a été purement et simplement suspendu du comité syndical depuis 2013. Très rusé, il a utilisé tous stratagèmes pour empêcher la tenue de l’assemblée de vérité.
Des actions ont été posées au mépris de sa base, le personnel. Et c’est en toute légalité que l’assemblée générale extraordinaire s’est déroulée sous la supervision de l’étude de Me Aliou Traoré. Tout au long de ces assises, le personnel a montré sa désapprobation des méthodes peu orthodoxes de l’ancien bureau contre la direction générale de l’Apej.
Aussi, on reproche à l’ancien comité des violations et des déviations graves de ses missions en prenant en otage les projets et programmes initiés par l’Etat en faveur de lutte contre le chômage des jeunes.
Des manœuvres utilisées par les membres de l’ancien comité syndical, des véhicules de fonction, reclassement sous chantage, financement de proches, gestion opaque du fonds social depuis plusieurs années, entre autres.
Alpha Mahamane Cissé