A cause du non paiement des frais de stages, des jeunes volontaires de l’APEJ de la Région de Sikasso sont en passe d’abandonner leurs postes de travail. Les attitudes incorrectes du régisseur du Gouvernorat de Sikasso, Alou Dembélé sont à la base de cette situation méprisable.
Ce monsieur, dont personne ne veut faire cas de ses attitudes professionnellement condamnables mérite une réflexion des chefs hiérarchiques.
Le règlement des frais de stage des jeunes volontaires de l’APEJ en est une parfaite illustration.
En fait, après 5 mois d’attente, les frais de stages des jeunes volontaires de la région de Sikasso ont été déclarés disponibles par le monsieur en question. Les premiers arrivants ont perçu leurs sous et la 2ème vague n’a pas eu gain de cause au motif que le chèque envoyé à Sikasso pour payer les jeunes comportait des erreurs d’écriture a-t-il dit. Du coup, il se rendra à Bamako à partir du 20 juillet pour corriger ces erreurs. Il rassura ceux qui n’ont pas été payés qu’il procédera à une déconcentration de son service afin que les stagiaires puissent être payés sur place.
Hélas, du 20 juillet 2011 au moment où on vous parle aucune information n’est encore reçue de lui. Et les jeunes stagiaires et leurs parents ne font que débourser de l’argent pour faire face aux frais de transports aller et retour de leurs localités à Sikasso ainsi que des frais d’hébergement à Sikasso.
A présent, tout le monde s’accorde à dire que si la promotion d’emploi des jeunes est un vœu cher au Président de la République Amadou Toumani Touré, et des responsables soucieux du développement social et économique du Mali, sa mise en œuvre est « sabotée » par des agents subalternes parmi lesquels il faut compter le régisseur du gouvernorat de Sikasso.
Les jeunes ne savent plus à quel saint se vouer.
Et ces attitudes incorrectes ne se limitent pas aux seuls cas des jeunes stagiaires. Les acteurs qui doivent être payés au Gouvernorat de Sikasso font les mêmes reproches à Alou Dembélé.
Il est toujours absent de son bureau et le joindre au téléphone est un gros problème.
Alors à qui faudra-il s’en prendre? À monsieur Alou Dembélé? A ses chefs?
A la prochaine parution….
La rédaction