Le point de presse était animé par le nouveau secrétaire général du comité syndical de l’APEJ, Mohamed Lamine Kalikité et son adjoint, Dama Traoré. Ce fut en présence du secrétaire administratif, Mamady Camara.
‘entrée de jeu, M. Malikité, a indiqué que son bureau fera de la presse un partenaire incontournable dans son combat pour une APEJ qui fait à le croire ses devoirs en demandant l’amélioration légitime des conditions de travail sous l’impulsion du Syntade et l’UNTM.
Parlant de l’historique de la vie syndicale de l’APEJ, le Secrétaire général a rappelé que le premier bureau dirigé par Ahmed Tidiane Cissé a assuré son mandat de 2004 à 2011 sans atteindre les résultats escomptés. Ce bureau a été remplacé par celui de Namory Manby Kéïta suite à la démission du premier bureau. Mais une fois mis en place, Namory Kéïta est allé “ de déception à déboires ayant troqué son mandat contre le spectre du copinage, de la division, du favoritisme, de la délation et partant de l’ingérence dans la gestion à la déstabilisation des équipes dirigeantes “. Tous les Directeurs généraux en ont eu pour leurs comptes pour de sordides intérêts personnels dont le recrutement clandestin de deux frères à Namory Kéïta et l’octroi d’avantages dont un véhicule et un abonnement téléphonique. La rupture de ces avantages indus avec l’arrivée du DG Amadou Cissé, en fait une vivable à abattre par voie de courriers assassins et d’honteuses et ignobles opérations de diffamations.
Suite à ses excès et abus, ajoutera t-il, la base a déposé son bureau en mars 2015 avec près de 90% des suffrages à la faveur d’une pétition puis d’une assemblée générale. C’est ainsi que le candidat Malikité au poste de Secrétaire général a été élu le 3 mars avec un bureau consensuel dont plusieurs anciens partisans de Namory Kéïta.
Les conférenciers ont dénoncé le fait que malgré cette situation l’ex secrétaire général et l’ex secrétaire générale adjointe Mme Koné Fatimata Koné continuent à récidiver en initiant correspondances et audiences dans certains services au nom du syndicat de l’APEJ qu’ils ne représentent nullement puisque dépouillés et destitués de tous mandats.
A présent le comité syndical qui dit entretenir de bons rapports avec le Syntade et l’Untm espère rencontrer la direction générale pour avancer sur les dossiers de l’accord d’établissement, le fonds social, la cohésion sociale, l’acquisition de parcelles d’habitation et l’amélioration des conditions de travail à Bamako et dans les régions. En effet le plan d’action de Malikité a recueilli la signature favorable le 12 juin de quelques 95% de la base certifiés par une liste authentique. En tous cas le personnel ne veut plus se laisser manipuler par une portion congrue qui n’a aucune existence légale et légitime. Plusieurs autres syndicalistes de l’APEJ et délégués du personnel ont corroboré cette nouvelle vision qui pourrait se terminer dans les tribunaux si l’ancien bureau venait à persister dans ses phobies moyenâgeuses.
Cléophas TYENOU