L’Agence nationale pour l’emploi au Mali (ANPE) vient de signer un protocole de convention d’emploi avec la société saoudienne Saudia Manpower Solution Company (Smasco). Il prévoit le recrutement de 350 travailleurs maliens en Arabie saoudite. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Mahamane Baby.
La convention concerne la migration légale de travailleurs maliens en Arabie saoudite à travers la société saoudienne Smasco et sa filiale AMS Afreeq Manpower Solutions.
Selon le directeur général de l’ANPE, Ibrahim Ag Nock, le recrutement d’un premier contingent de 350 travailleurs maliens devant servir en Arabie saoudite fait honneur à sa structure. Et de préciser qu’il s’agit de formaliser ce partenariat gagnant-gagnant entre les deux structures.
Il a rappelé que l’ANPE n’est pas à sa première expérience sur le terrain. Pour preuve, rappellera-t-il, elle a eu à recruter des chauffeurs maliens pour l’Arabie saoudite dans les années 1980 quand elle s’appelait encore Office national de la main-d’œuvre et de l’emploi (ONMOE).
L’offre d’emploi du partenaire saoudien, ajoutera-t-il, porte sur une prévision de plus de 10 000 travailleurs maliens. A titre expérimental, selon lui, les deux parties ont convenu de recruter et de procéder à la mise en route de 200 aide-ménagères, 100 chauffeurs et 50 infirmiers/infirmières.
Ce premier contingent de 350 travailleurs maliens expatriés recevra au Mali une formation avant le départ pour l’Arabie saoudite. Cette formation portera sur les droits et les devoirs des travailleurs, sur l’environnement socioculturel des lieux d’exécution du contrat et sur les comportements qu’il convient d’adopter.
La directrice de Smasco, Aisha Margolis, dira qu’à travers la signature de cette convention, ils pourront apporter une réponse aux problèmes de l’emploi des jeunes et aux drames insupportables de la migration illégale.
Le ministre Baby a souligné que notre pays a tiré des leçons de l’expérience des années 1980. Les critères de sélection sont entre autres : être de nationalité malienne, avoir un casier judiciaire vierge et être âgés 40 ans au plus ou de 18 ans au moins.
Zoumana Coulibaly