La cérémonie du lancement officielle de la 1re édition du programme d’accompagnement des diplômés sans emploi a eu lieu le mardi 27 mars 2018 à l’hôtel Radisson Blu. Un projet qui entre dans le cadre du partenariat ANPE-Proveqtus pour le recrutement et l’accompagnement des diplômés sans emploi.
De nombreuses personnalités du secteur de l’emploi et de la formation professionnelle notamment le ministre Maouloud Ben Kattra, le directeur général de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE), Ibrahim Ag Nock, le directeur technique du Proveqtus, Mamadou Diarra, et d’autres partenaires techniques et financiers étaient du rendez-vous. Un projet de partenariat qui commence par le pré-recrutement de 105 demandeurs d’emplois au sein de la première entreprise d’entrainement crée au Mali, il s’agit d’Acexpro (Accès à l’expérience professionnelle) du groupe Proveqtus désormais partenaire de l’ANPE.
Selon Ibrahim Ag Nock, DG de l’ANPE, c’est pour répondre au souci récurrent de l’employabilité et au regard des recommandations du 1re Salon régional de l’intermédiation (Sari-2017) tenu les 25, 26, et 27 septembre 2017 à Bamako, que l’ANPE a signé une convention avec le Groupe Proveqtus qui intervient dans le même domaine afin de conjuguer leurs efforts dans l’employabilité des jeunes demandeurs d’emplois au sein de l’Acexpro du Groupe Proveqtus.
“Cette première promotion du projet a couté à l’ANPE la somme de 23 800 000 F CFA couvrant les frais pédagogiques, d’établissement des programmes de formation, de formation pratique aux métiers et de mise en situation réelle des demandeurs d’emploi sélectionnés”, a déclaré le patron de l’ANPE. Un projet dont le Groupe Proveqtus est tenu d’informer mensuellement de la mise en œuvre et déroulement des activités pour un suivi qui sera effectué par les deux parties ANPE-Proveqtus selon l’accord du partenariat.
Cette initiative du partenariat a été longuement saluée par le ministre Maouloud Ben Kattra pour qui “on apprend en pratiquant”. Et d’ajouter qu’“au Mali, l’emploi des jeunes est aujourd’hui inscrit au sommet des préoccupations du gouvernement d’IBK”, car, selon le ministre, les conséquences d’un chômage rampant et du sous-emploi ne sont pas à sous-estimer. “Car c’est ce chômage qui conduit à aggraver des problèmes sociaux sérieux comme la délinquance, la criminalité, l’instabilité sociale”.
Amadou Kodio