21ème Conseil d’administration du FAFPA : Un budget établi en recettes et en dépenses à plus de 8 milliards de FCFA

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Le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Emploi (FAFPA) a tenu son 21ème Conseil d’administration le jeudi 4 juillet à son siège. La cérémonie d’ouverture était présidée  par le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Mahamane BabyIl avait à ses côtés le Dg de la structure, Touré Mohamed Albachar.

Sitôt la vérification des mandats des administrateurs terminée, le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Mahamane Baby, a procédé à l’ouverture des travaux. Dans son allocution, il a rappelé aux administrateurs du FAFPA que les questions d’emploi et de qualification des ressources humaines étaient au centre des préoccupations des plus hautes autorités de notre pays.

C’est pourquoi, a-t-il indiqué, la formation professionnelle est placée au rang des priorités du gouvernement, l’objectif étant de porter le taux annuel de croissance économique à deux chiffres et de créer 200 000 nouveaux emplois à l’horizon 2018. Le FAFPA, dira-t-il, constitue à cet effet un instrument privilégié dans la mise en œuvre de la politique de la formation continue.

Il a ensuite fait remarquer que la présente session se tenait dans un contexte tout-à-fait  particulier, marqué d’une part par l’arrivée d’un nouveau Directeur général à la tête du FAFPA et, d’autre part, par la mise en place d’un nouveau bureau du Conseil d’administration.

Pour conclure il a donné l’assurance que son ministère resterait disponible pour appuyer toutes les initiatives visant à soutenir les entreprises dans leur quête de performance et de créativité d’emplois.

Après cette allocution du ministre, le Directeur général du FAFPA, Touré Mohamed Albachar,  a présenté successivement les Rapports d’activités 2013 et 2014.

Rapport d’activités 2013

Ce qu’il y a lieu de retenir du programme présenté par le DG, c’est que le budget d’exécution 2013, approuvé en recettes et en dépenses, était arrêté à la somme de 5 649 571 257 FCFA et que, à la date du 31 décembre 2013, les engagements s’étaient élevés à 4 456 113 313 FCFA, soit un solde de 538 848 953 FCFA..

Parmi les actions menées, portées essentiellement sur le financement de la formation de la population active et le financement des activités de soutien à la formation, il a cité entre autres la formation de 12 102 agents de la population active et de 3009 agents du secteur moderne.

A cette liste s’ajoutent: 9093 requêtes financées, 5 ateliers techniques, des études, des voyages d’études, des ateliers thématiques, le suivi évaluation et l’habilitation accordée à 49 organismes de formation sur les 100 prévus.

Rapport d’activités 2014

Concernant le programme d’activités 2014, le DG a indiqué que celui-ci avait été construit autour d’un budget établi en recettes et en dépenses à la somme de 8 400 428 707 FCFA, avec 6 369 528 707 FCFA d’investissements, soit 76% du budget global.

Le présent  programme d’activités, élaboré dans un contexte nouveau, a déclaré Mohamed Albachar Touré, est axé sur une vision novatrice, fondée sur le développement des compétences en faveur de la compétitivité et de l’emploi.

Avant de préciser que les plans et projets de formation qui seront financés devront avoir des effets perceptibles sur l’employabilité et la productivité. Et, en même temps, contribuer de façon directe à préserver les emplois nouveaux et améliorer la promotion professionnelle et sociale des travailleurs, de même que la compétitivité et la croissance.

Le FAFPA, selon lui, agira donc à la fois sur l’offre et la demande de formation. Pour ce qui concerne l’offre de formation, il s’agit de l’appui à l’équipement des organismes de formation, dans le but d’améliorer leur qualité.

Concernant la demande, il est prévu le financement de la formation de 16 542 agents, soit 4 777  dans le secteur moderne et 11 765 dans le secteur non structurel.

Enfin, il dira que les actions d’appui-conseil prévues seront conséquemment menées, pour disposer de bons plans et projets de formation, portés sur la prospection, le suivi-évaluation, l’habilitation des organismes de formation et la promotion-communication.

Pierre Fo’o Medjo

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