18ème Journée africaine de la prévention des risques : Promouvoir des emplois décents et réduire les accidents de travail

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Le Mali, à l’instar des autres pays d’Afrique Francophone, a organisé la 18ème  édition de la journée Africaine de la prévention des risques professionnels (IAPRP). Elle était placée sous la présidence du ministre de la Solidarité de l’action humanitaire et de la reconstruction du Nord, M. Amadou Konaté, le directeur général de l’INPS, M. Bréhima Noumou Moussa Diallo, les secrétaires généraux des sections syndicales de l’UNTM et de la CSTM et beaucoup d’autres cadres.

 

 

Dans son mot de bienvenue, le directeur général de l’INPS, M. Bréhima Noumou Moussa Diallo, a signalé que l’IAPRP est une association internationale à but non lucratif dotée de la personnalité juridique et jouissant de l’autonomie financière. Elle regroupe 14 pays membres de l’Afrique de l’Ouest et du centre. Les premières assises de l’IAPRP ont eu lieu à Bamako en Novembre 1997 et ont abouti à la mise en place d’un bureau provisoire de suivi des activités, bureau présidé successivement par M. Mamadou Diakité, M. Ibrahim Konaté, et M. Oumar Tièmoko Sangaré en qualité de directeurs généraux de l’INPS. « Je rends donc un vibrant hommage pour leur dévouement au service de l’IAPRP. Je rends également hommage aux pionniers du service de la prévention de l’Institut notamment le doyen Zakaria Mady Touré dont la notoriété a dépassé nos frontières et l’Afrique continue de bénéficier sa grande notoriété à travers le Centre de la Prévention des Risques Professionnels dont il est le promoteur. Le thème de cette édition ne relève pas d’un hasard. C’est un appel de pied adressé aux principaux acteurs de la prévention que sont les employeurs et les travailleurs. Elle est également une invite à tous les spécialistes des prestations de la sécurité et de la santé au travail, à quelque niveau que ce soit afin de trouver, dans une synergie d’actions les meilleurs leviers pour une prévention de proximité des risques professionnels. Car les risques professionnels coûtent cher, très cher. Cher sur le plan humain, cher aux entreprises, cher à l’Etat mais aussi aux ménages », a-t-il expliqué.

 

 

Le ministre de la solidarité de l’action humanitaire et de la reconstruction du Nord, M. Amadou Konaté a, pour sa part, signalé que cette journée est un véritable symbole de dialogue social, car elle est l’occasion de réunir les employeurs, les travailleurs et les représentants de l’administration du travail et de la sécurité sociale autour de la problématique de la prévention des risques professionnels.

 

 

Pour lui, cet événement annuel a pour objectif d’attirer l’attention de la communauté nationale et internationale sur la nécessité de promouvoir des emplois décents et sûrs, de réduire de façon significative le nombre d’accidents de travail et des maladies liées au travail. «Selon les estimations du bureau international du travail, chaque année 2,34 millions de travailleurs sont victimes d’accidents de travail, 2,02 millions de travailleurs souffrent de maladies professionnelles chaque année; toutes les 15 secondes on enregistre au moins un décès à l’occasion du travail etc. Les pouvoirs publics et les organisations d’employeurs et de travailleurs sont au jour le jour engagés à faire une large place à la prévention des risques professionnels. Car la prévention des risques professionnels reste la seule arme efficace. Elle permet d’anticiper la gravité des accidents de travail et des maladies professionnelles, réduisant ainsi les dépenses liées à ces risques, le temps de travail perdu et accroit ainsi la productivité des entreprises. Mon département reste à votre disposition pour toute initiative qui vise à protéger la santé et la sécurité des travailleurs », a-t-il conclu.

Fatogoma COULIBALY, Stagiaire

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