Un recalé au premier tour se prend la tête et pleurniche sur ses 40 millions volatilisés

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J’ai peur de la politique plus que de la guerre. Au coursd’une guerre, on ne meurt qu’une seule fois. Alors que dans la politique, on meurt plusieurs fois…», disait en substance un homme d’Etat américain non moins penseur de surcroît pour témoigner du pire qu’il y a souvent à rencontrer dans la vie politique. rn

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Cette maxime, beaucoup de candidats des législatives versions 2007 au Mali s’en rappelleront encore longtemps. Peut-être des  candidats comprendront cela et en feront désormais une bréviaire.  A la faveur des présentes législatives. Des candidatures, il y en a eu partout. Beaucoup se sont découverts, en l’espace de quelques jours, un talent d’orateur capable de ravir la vedette aux plus vieux politiques. Malheureusement, ils ont découvert les réalités d’une élection et les multiples tours des électeurs.

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Un indépendant dont nous tairons le nom  pour les besoins de l cause, croyait assez à son étoile pour ne pas dire à sa fortune. Ce nouvel arriviste dans la classe politique s’est fait entouré d’opportunistes aux yeux doux qui lui tressaient des couronnes à longueur de la journée. Des comités de soutien  ça et là furent montés de toutes pièces. La mobilisation se passe de tout commentaire.

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Notre malheureux candidat distribuait de l’argent comme on offre des bonbons aux enfants en jour de fête. Toutes les propositions étaient la bienvenue. Le temps d’une campagne l’homme était aux anges. Il ne revient à la réalité qu’au soir du vote. Car, son étoile venait de perdre sa clarté. Bagadadji n’existe maintenant que dans ses souvenirs.

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Instinctivement, il se met à faire le décompte non pas des voix obtenues, s’il y en a eu vraiment, mais des sous distribués à la pelle. La note était vraiment salée. Plus d’une quarantaine de millions volatilisés en deux semaines. Il s’est alors mis à table à chaudes larmes et pleure la promesse non tenue d’électeurs qui l’ont envoyer se balader au diable, loin de l’Assemblée nationale, après avoir remplis leurs poches.

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A.     D.

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