Tous les regards sont tournés vers la Cour constitutionnelle qui proclamera le vendredi prochain dans ses locaux, sis au marché Dibida, la liste définitive des candidats élus au scrutin du 22 juillet dernier.
Selon de sources concordantes, la Cour constitutionnelle aura à examiner plus de 300 requêtes en annulation. La plupart de ces requêtes sont formulées contre les candidats de l’Adema, qui a obtenu 55 sièges selon les résultats provisoires.
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En Commune VI du District de Bamako, l’Union pour la République et la Démocratie a formulé une requête en annulation contre des résultats remportés par la liste Adema-MPR-UDD. En Commune V, Jeamille Bittar a, lui aussi, demandé l’annulation des résultats où il était en compétition avec l’Adema. A Nara, c’est le CNID qui a introduit une requête en annulation contre le candidat de l’Adema Dioncounda Traoré, président de ce parti, qu’il accuse d’avoir commis un grand nombre de fraudes.
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Le parti SADI demande l’annulation des résultas de Ségou et de Koutiala où, selon ses responsables, le 2e tour des législatives a été marqué par des fraudes massives et l’achat de consciences. Ces requêtes sont accompagnées d’une virulente campagne médiatique, histoire de mettre la pression sur les épaules des 9 sages qui ont déjà été très critiqués par le verdict sur les résultats du 1er tour de ces législatives. En effet, malgré plus de 290 requêtes en annulation avec parfois des preuves à l’appui, le président Salif Kanouté et ses camarades n’ont rien changé des résultats. Une décision interprétée par certains comme une autorisation délivrée aux fraudeurs. Ils sont désormais soumis à une très forte pression, ce qui ne facilite pas leur tâche.
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Abdoul Karim Maïga
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