Les résultats complets mais provisoires du premier tour des élections législatives du 1er juillet dernier commencent à tomber au compte-goutte. Si, dans le District de Bamako, il faudra attendre le deuxième tour dans les six circonscriptions électorales pour connaître les noms des heureux élus à l’Hémicycle, les jeux semblent être faits dans certaines localités de l’intérieur. C’est le cas notamment de la circonscription électorale du cercle de Gao, où la liste ADEMA conduite par Assarid Ag Imbarkawane, deuxième vice-président de l’Assemblée nationale sortante, a obtenu la majorité des suffrages et donc enlévé les trois sièges en jeu.
Le parti de l’abeille remporte également deux sièges à Mopti, laissant le troisième à son allié RND, représenté par l’ancien bâtonnier, Me Kassoum Tapo. Il s’adjuge enfin les sièges de Diré (1), Rahrouss (1), Abéïbara (1), Tin Essako (1), Ménaka (1). L’URD pour sa part s’est imposé à Niafunké (deux sièges) dont l’un sera occupé par l’ex-premier ministre, Younoussi Touré et un troisième à Tessalit, région de Kidal. Les autres formations politiques en compétition, y compris le RPM, n’ont, au stade actuel de nos informations, enlévé aucun siège.
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Les résultats parcellaires des législatives du 1er juillet continuent de tomber dans les différents états-majors des partis. A Bamako-Coura, siège de l’ADEMA où travaille la commission de centralisation des résultats depuis le lendemain du scrutin, les abeilles sont prudentes pour annoncer des résultats. Mais, avec certitude, le 4ème vice-président, Mouhamedoun Dicko revendique au nom de son parti 10 sièges : trois à Gao où la liste conduite par le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Assarid Ag Imbarcawane passe haut la main.
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Sans grande surprise dans la mesure où trois listes seulement étaient en compétition. Il a ainsi un quatrième mandat. Assarid ou Monsieur ACP – UE de l’hémicycle est considéré comme une des bibliothèques de l’Assemblée nationale. En cela sa réélection est une chance pour l’institution parlementaire.
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L’ADEMA gagne aussi un siège à Abeïbara à travers le porte parole de la rébellion touareg, Ahmada Ag Bibi, le chauffeur de Iyad Ag Aghaly, secrétaire général de l’Alliance du 23 mai pour le changement, qui devient donc député à l’hémicycle. Un autre siège à Gourma – Rharous a été enlevé par lé député sortant, Mohamed dit Atta Ag Houd.
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Le même nombre à Diré où Nock Ag Attia signe son retour à l’Assemblée nationale (il fut vice-président de cette institution sous l’UDPM). Il est actuellement membre du Haut Conseil des Collectivités. La loi lui donne trois mois pour démissionner d’une des deux institutions. Mais tout porte à croire qu’il préfère le fauteuil de député à celui de conseiller national. A Ménaka également Bajan Ag Hamatou, le député sortant rouge et blanc se succède à lui-même.
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A Mopti, les abeilles revendiquent deux des trois sièges enlevés par la liste commune ADEMA – RND. Il s’agit donc du milliardaire Sidi Ahmed Diarra et Amadou Bocoum.
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Le troisième de cette liste n’est autre que le vice-président de l’Assemblée nationale, l’ex-bâtonnier Kassoum Tapo, réélu sous la bannière du RND de l’ancien ministre de la Justice, Abdoulaye Garba Tapo.
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L’URD revendique pour sa part trois sièges. A en croire le secrétaire général adjoint de cette formation politique, Alou Sow, le parti de l’Union a gagné le scrutin à Niafunké et s’octroie du coup les deux sièges.
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Dans cette optique le président Younoussi Touré et Baba Oumar Boré, 3ème vice-président de l’Assemblée nationale sont donc élus députés, sous réserve de l’arrêt de la Cour Constitutionnelle. Mais, Hammadoun Dicko de l’ADEMA dément cette information.
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«Les informations que nous possédons actuellement font état d’un éventuel second tour entre l’ADEMA et l’URD» nous a t-il confié.
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Le troisième siège que l’URD dit avoir enlevé est celui de Tessalit.
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Du côté du RPM, les responsables ne revendiquent aucun siège. La cellule de communication à travers Ibrahim Maïga et Amadou Wagué est optimiste quant à enlever plusieurs sièges au second tour. Le CNID, le MPR et autres n’ont obtenu aucun siège.
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Nous avons reçu d’autres informations toujours au siège de l’ADEMA sur les ballottages en cours dans certaines circonscriptions, lesquelles sont confirmées par Amadou Wagué du RPM et la permanence de l’URD. Il s’agit des ballottages dans les circonscriptions ci-après : Nara (l’ADEMA représenté par son président Dioncounda Traoré sera opposé au CIND) Dioïla (RPM contre ADEMA – PARENA), Koutiala (la liste RPM – SADI contre ADEMA – MPR – UDD), Yanfolila (ADEMA opposé au RPM), Niono (BDIA – SADI / ADEMA – URD), San (RPM/ADEMA), Yanfolila (ADEMA/ RPM), Goundam (ADEMA – URD / liste indépendante Billy Touré), Bougouni (ADEMA – BARIKA/ CDS), Sikasso (la liste URD – MIRIA – MPR est loin devant celle de l’ADEMA – CNID – UDD), Tombouctou (l’ADEMA et l’US-RDA sont au coude à coude), Kita (ADEMA – URD / RPM – PARENA), Yélimané (URD / ADEMA), Koro (l’ADEMA/ URD, RPM, MIRIA), Bankass (l’ADEMA / URD), Bandiagara (ADEMA / RPM), Djenné (URD-PSP/ ADEMA), Douentza (PSP/ ADEMA).
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Le plus vieux député de l’Assemblée nationale en terme de mandat, Mahamane Santara de cette dernière circonscription est sur la corde raide. Habituellement, il passe dès le premier tour.
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C’est la première fois qu’il est mis en ballottage défavorable par son désormais ex-colistier, Habib Sofara, le député-chef de village de Sofara. Celui-ci n’avait pas été investi par la conférence d’investiture de l’ADEMA et s’est fait inscrire sur la liste URD en alliance avec le plus vieux parti du Mali, le PSP.
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A suivre.
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Chana TAKIOU
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