Résultats du tour définitif des Législatives : L’Adéma et l’Urd confirment…, le RPM relégué

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Après le verdict du scrutin de dimanche 22 juillet dernier, celui de la Cour constitutionnelle est sans doute le plus attendu par les observateurs des élections législatives au Mali. La redoutable sentence des Juges sera précédée, demain au plus tard, de la publication provisoire des résultats, mais il est peu probable, dans tous le cas, que les tendances subissent des modifications subversives du rapport des forces suivant : une nette démarcation de l’indéboulonnable PASJ, la confirmation de l’Urd comme seconde force, puis la chute drastique du RPM.rn

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Avec un nombre beaucoup moins élevé de listes, la centralisation des résultats du second tour des législatives s’opère logiquement avec plus de diligence qu’au scrutin précédent. Ainsi, la configuration de la future législature de l’AN n’est point un secret pour la classe politique malienne, dont l’ardeur à la compétition électorale n’a guère contribué à déplacer outre mesure les ordres et les rangs. Sur 134 sièges parlementaires à pourvoir au dernier tour, le Parti de Dioncounda Traoré (heureux gagnant à Nara) renfloue sa cagnotte avec 46 autres sièges remportés dans 18 circonscriptions au total.

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Cette prouesse électorale des Abeilles est réalisée pour seulement trois (3) députés en 1ère région, tandis que les 2ème et 5ème régions y participent pour un plein de 15 et 11 parlementaires respectivement. S’y ajoutent 4 et 6 autres sièges gagnés respectivement dans les régions de Sikasso et Mopti, lorsque Kidal, Rharous, Goundam et Tombouctou sont les seules circonscriptions du septentrion pourvoyeuses d’élus pour les Abeilles au second tour. Ajoutés à 3 sièges de Bamako et 9  autres qu’il a arrachés dès le 1er tour dans 5 circonscriptions, l’ancien parti au pouvoir s’en retrouve avec une position confortable de 55 députés à la 4ème législature, soit plus de parlementaires que l’URD et le RPM réunis, deux forces politiques issues de ses rangs.

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Toujours indéboulonnable, le PASJ confirme ainsi une notoriété électorale du reste éprouvée depuis les communales de 2004 et que n’ont entachée ni les récentes dissensions internes ni la douloureuse naissance de l’URD l’ayant amputé d’une quinzaine d’élus sur la cinquantaine, au sortir des élections législatives de 2002. Et avec plus d’une vingtaine d’élus de plus qu’à la législature sortante, le Parti de l’Abeille reconquiert définitivement une place de leader perdue en pleine mandature du Parlement au profit du RPM de Ibrahim Boubacar Keïta.

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A des proportions moindres que le PASJ, l’URD se trouve sur la même rampe du succès, à l’issue du second tour des élections législatives. En attendant la confirmation de ses performances à certains endroits litigieux, la formation conduite par Younoussi Touré (député élu à Niafunké) compte 33 parlementaires en plus des trois élus au 1er tour de la députation, dont le président du parti lui-même. L’Union pour République et la Démocratie étale sa domination sur les 1ère et 5ème régions de Kayes et Mopti pour 8 députés dans chacune d’entre elles, puis Sikasso avec un élu de moins que dans les deux zones citées plus haut.

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Le parti de Soumaïla Cissé compte également 3 sièges dans chacune des régions de Tombouctou et Koulikoro, tandis que celles de Ségou, Bamako et Gao ne lui en procurent que deux (2) chacune contre un seul en 8ème région (Kidal). Avec un total de 36 représentations parlementaires dans la future législature, l’URD, seule formation à couvrir l’ensemble du territoire avec l’Adéma, confirme ainsi ses ardeurs ambitieuses de formation naissante comme jadis le RPM l’a réussi. Le Parti de la Poigné de mains prouve en même temps que la position de deuxième force politique n’avait pas été arrachée par hasard aux communales de 2004.

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A la différence du PASJ et de son poursuivant direct, la formation de Sébénikoro, en dépit du triomphe de son président en Commune IV, fait en revanche partie des forces politiques qui rasent les murs après les législatives 2007. Première force parlementaire à la législature sortante, le RPM tend inexorablement vers une représentativité dans seulement 6 circonscriptions sur 55 que sont Bamako, Kita et Diéma pour deux (2) sièges chacun, Nioro pour trois (3) et Kadiolo avec un (1) seul et unique élu. Les Tisserands rechutent ainsi de quarante-cinq (45) à onze (11) parlementaires et s’en retrouvent même rélegué au profit des indépendants réunis qui en comptent une douzaine, selon les mêmes résultats encore provisoires.  

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  1. Keïta
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