Le Rassemblement pour le Mali est le grand perdant des présentes élections législatives. A l’analyse des résultats provisoires du deuxième tour des élections législatives, il est déjà loin de la quarantaine de sièges qu’il a enlevé en 2002. rn
Même si son président également président sortant de l’Assemblée nationale, Ibrahim Boubacar Keïta a pu sauver sa tête en usant de tous moyens, dans le duel désormais historique qui l’a opposé à l’indépendant Moussa Mara en Commune IV. Une demi victoire pour lui qui a été élu en 2002 dès le 1er tour d’autant plus que le score de son parti a presque tout perdu notamment dans les autres circonscriptions de la capitale jadis considérée comme son bastion électoral en raison de son triomphe en 2002. Dans la capitale, le parti du Tisserand a perdu dix sièges par rapport à la dernière législature. Les perdants ont pour nom Bréhima Bomboté, Boubou Koïta, Mme Touré Tati Sangaré, Me Harouna Keïta, le défunt Kadari Bamba, Konimba Traoré, Mme Dicko Djènèba…
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Il a aussi perdu du terrain à l’intérieur du pays. Ainsi, il a perdu des sièges à Kati, Koulikoro, Ségou, San, Niono, Bla, Tenenkou soit près une trentaine de manque à gagner par rapport à 2002. Logiquement, il est totalement devancé par son grand rival de l’Adema Pasj qui pourra disposer d’une majorité absolue dans la prochaine Assemblée nationale. Ce recul aura une influence négative sur l’avenir politique d’IBK qui malgré sa réélection pour un nouveau mandat de 5 ans à l’Assemblée nationale, est désormais proche de la retraite politique. D’ailleurs, selon certaines sources, il allait se retirer définitivement s’il avait été battu le 22 juillet dernier lors du dernier tour des législatives.
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