Bourrage d’urnes, achat de conscience, usage frauduleux de carte d’électeur, vote sans procuration et sans témoins, vote multiple…La fraude est devenue banale en période électorale au Mali. Rares sont les formations politiques, les candidats indépendants à ne pas s’adonner aux pratiques douteuses, pourtant prohibées par la loi électorale. Sachant bien qu’au bout, il n’y a aucune sanction, les pêcheurs en eaux troubles s’en donnent à cœur joie.
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Passant plus de temps à mettre sur pied les meilleures astuces de fraude, les candidats ne cherchent même plus battre loyalement campagne. Il faut simplement attendre le jour du vote pour distribuer, à tour de bras, de petites coupures de banque (1000 à 2000 FCFA) aux électeurs. A Bamako, en Commune III, un candidat a joué son va-tout au premier tour en mettant par devers lui la somme de 2 millions de FCFA qu’il a aveuglement distribuée.
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Il faut faire l’aveugle pour ne pas voir que la fraude électorale a pris une tournure très inquiétante dans notre pays. Et
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Pour ce premier tour des législatives,
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Elle se devait « d’épurer les opérations électorales de toutes formes d’irrégularités, de tout ce qui porte atteinte à la sincérité, à la transparence du scrutin. Aussi d’arbitrer, de séparer le bon grain de l’ivraie pour aboutir à la quintessence des suffrages valablement exprimés afin de ne pas pousser vers nos assemblées des hommes et des femmes qui veulent y entrer par effraction au mépris de la volonté populaire ». Voila des propos de son Président Salif Kanouté lors de la présentation des vœux de son Institution en janvier dernier au chef de l’Etat.
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Dans un Etat où les Partis Politiques ont failli à leur mission essentielle, à savoir, entre autres, la conscientisation et l’éducation des citoyens, des Institutions de
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Rappelons que
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Igré Tolo
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