Un mandant ne peut pas être plus royaliste que le roi. Il est libre de ne pas parler de vraie prouesse quant à l’application de la loi qui régit sa destinée politque confiée en dernier ressort à la Cour constitutionnelle. Mais, on peut cependant dire, en connaissance de cause, sans risquer de se tromper, qu’il y a eu de grosses surprises. Oui !
rn
Surtout lorsque cette auguste institution, dite constitutionnelle, déclare, sans coup férir, on ne sait d’ailleurs trop comment, ni pourquoi, Billy Touré et Abba Alassane désormais représentent à l’hémicycle de la population de Goundam au détriment de Mohamed Ag Hamada et Oumar A. Touré. Certainement, la Cour constitutionnelle a dû annuler plus de 10 000 voix.
rn
rn
Suivant toutefois les résultats du ministère de l’Administration, Mohamed Ag Hamada et Oumar A. Touré avaient été déclarés élus avec 27 011 voix, soit 62,41 % contre 16 269 voix pour Billy. Ce qui donne un écart de 10 742 voix. Cette diiférence-ci demeure on ne peut plus démesurée au yeux du commun des politiquement corrects.
rn
rn
Surprises ou cerise sur le gâteaux, des députés ont été déclarés élus avec moins que l’écart qui séparait Mohamed, le candidat Adéma de Billy, l’indépendant. La réaction de son parti, l’Adema, tarde à tomber tout comme les arguties du candidat. Ce retournement de situation pourrait susciter protestation et indignation patout.
rn
rn
Il reste à signaler aux cinq mille candidats aux législatives 2007 qu’ils doivent désormais prendre conseil auprès de l’indépendant Billy quant à la meilleure façon de formuler et d’introduire une requête en bonne et due forme auprès de la «Cour constitutionnelle». Pourquoi ?
rn
rn
Avec plus de 10 000 voix annulées, les électeurs qui étaient plus de 43 000, le 22 juillet 2007 à Goundam se sont réduits comme peau de chagrin pour ne devenir que quelques 22 000 jurant avec la démocatie, c’est à dire moins que les 27 011 voix octroyées à la seule liste Adéma au vue des résultats de l’administration.
rn
rn
Après avoir annulé de fait plus de 10 000 voix, n’était-il pas plus opportun de reprendre tout le scrutin à Goundam ?
rn
rn
Belco TAMBOURA
rn
rn
rn
rn
Passionnément nôtre
rn
rn
Qui a osé écrire que les Maliens n’aiment pas la politique ? L es Maliens aiment la politique, passionnément y compris les Sages de la Cour Constitutionnelle ! Sinon comment comprendre que l’Auguste Assemblée ait décidé de passer toute une soirée à délibérer ?
rn
rn
Non seulement , eux aussi aiment la politique – comme les autres Maliens- mais il faut reconnaître qu’ils aiment également leur travail, tel un veux Coulou sa dulcinée, quatrième épouse. Tout de même, leur solidité et leur aisance rappelant l’ambiance de l’arbre à palabres au clair de lune. Cela dit, tirons quelques enseignements de ce processus depuis le 29 Avril. Côté cour, les électeurs ne sont plus pour le «Takokelen» après la présidentielle. C’est pas bon pour les … affaires pécuniaires militantes. Côté jardin, des candidats auront compris à leur dépens qu’un processus électoral n’est pas un sprint de 100 m plat mais un long et épuisant et dispendieux marathon. Au bout duquel le rire peut être…. jaune.
rn
rn
Quant aux nouveaux députés, bienvenue à ces autres passionnés.
rn
“
