Le PASJ a jadis été comparé à une véritable machine électorale. Joui-t-elle encore et toujours de ce commentaire flatteur? En attendant que les résultats définitifs des législatives ne procurent la réponse, la liste des candidatures donne déjà un aperçu des potentialités que vient de s’offrir cette formation dans le jeu des alliances. Mais d’autres formations telles l’URD, le RPM, le CNID, le MPR, le PCR, SADI entre autres, ne demeurent pas en reste…
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L’autre enseignement et non le moindre concerne les deux grands regroupements: le FDR et ADP. Les partis du Front pour la Démocratie et la République vont en rangs dispersés contrairement à ceux de l’Alliance pour la Démocratie et le Progrès. A preuve : le Parena n’a noué que 6 alliances avec ses pairs du FDR, en l’occurrence avec le RPM seul pendant que la CDS se passe tout simplement de ses alliés du même regroupement. Au sein de ADP par contre, les alliances reflètent mieux l’esprit du groupe. L’Adéma-PASJ et l’URD constituent un peu partout la locomotive. Et comme pour attester de sa prépondérance sur les autres formations alliées, il est un peu partout tête de liste. Sur les 7 alliances Adéma – URD, le premier cité est tête de liste dans 6 circonscriptions.
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L’Adéma et l’URD semblent faire la bonne opération en adoptant presque la même stratégie. Et pour cause: ensemble, ils regorgent le maximum de candidatures soit 185 et son présents dans la quasi totalité des 55 circonscriptions électorales (voire tableau). Ils constitueront sans nul doute l’ossature de la nouvelle majorité à l’Assemblée Nationale. Toute chose qui peut susciter un réel besoin de rapprochement voire de retrouvailles.
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B.S. Diarra
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