D’ores et déjà, certains députés sortants ont fait le deuil d’un nouveau mandat à Assemblée nationale En effet, les résultats provisoires obtenus auprès de la commission nationale des résultats et des états-majors politiques ont consacré l’élimination de nombreux candidats en quête du renouvellement de leurs baux au parlement.
C’est au Rassemblement pour le Mali d’Ibrahim Boubacar Keïta qu’on retrouve le plus grand nombre de ces malheureux. Il s’agit de Mme Touré Kani Sangaré en Commune VI, Konimba en Commune V, Mme Dicko Djènèba Sangaré et Oumou Bah en Commune II. Oumar Kanouté du MPR a lui aussi été battu en Commune IV, tout comme le député Idy Boré de l’Adema à Niafunké (par le président de l’URD Younoussi Touré). En attendant que les choses se clarifient à Gao, un ancien député est déjà sûr d’avoir perdu son mandat : Arboncana Maïga.
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A Niono, l’Honorable Boubacar Touré dit Bou a été renvoyé aux studios de sa radio. Battus également à Kangaba, le député indépendant Yacouba Magassouba, et à Mopti, le député Yattassaye, celui-là même qui fut élu lors des partielles de 2005 et dont le passage aura décidément été éphémère au Parlement. Ce sera le cas du secrétaire général du Mouvement citoyen, Mme Ascofaré Oulématou Tamboura éliminée elle aussi. Les deux députés Adema de Bourem, Ould Mantani et Mohamed Diallo ne figureront pas non plus sur la liste des prochains locataires de Bagadadji.
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Il y en a d’autres qui furent contraints à l’abandon. En effet, au-delà du cas de ceux qui furent disqualifiés par la Cour constitutionnelle à l’instar de Cheick Hamala Bathily, des députés sortants connurent un échec cuisant lors des primaires organisés au sein de leurs formations politiques respectives. C’est le cas de l’influent président de la Commission de la santé et des affaires sociales N”Fa Zoumana Sangaré qui n”est pas sur la liste, après avoir été élu deux fois successivement à Bougouni au compte de la CDS-Mogotiguiya. C’est aussi le cas de la députée RPM de Markala, Diahara Traoré, recalée elle aussi au niveau des primaires au sein de son parti.
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En dehors de ces postulants recalés, certains habitués des travées de l’Assemblée nationale, ont décidé de tirer leur révérence après parfois deux, trois voire quatre mandats. Le plus célèbre des retraités est sans doute Ali Nouhoum Diallo (ADEMA-PASJ) qui fut président de l”Assemblée nationale entre 1992 et 2002. Après un troisième mandat (2002-2007), celui qui aura fortement marqué la vie parlementaire du Mali démocratique n”est pas candidat dans sa circonscription de Douentza. La battante Mme També Saran Sangaré du RPM n’était pas non plus candidate.
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Après trois mandats, elle laisse son parti orphelin dans la ville de Ségou où il n’a aucune chance de garder les 7 sièges. Le parti du Tisserand doit tous ses succès en 4è région à cette enseignante qui jouit d’une grande audience auprès des femmes et cela depuis la 2è République. Sa camarade Haby Doucouré, agent des Affaires sociales, a manqué aussi à l’appel du 1er juillet et cela après avoir rempli deux mandats législatifs. Autre figure familière aux habitués de l”Hémicycle : l”ancien président de la commission des travaux publics et de l”habitat Foulaké Koné (député RPM élu à San) n’a pas brigué pas un nouveau mandat. Il y en a bien d’autres qui ne siègeront pas dans la prochaine Assemblée nationale. C’est pourquoi son effectif risque d’être renouvelé à 80%
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Markatié Daou
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