Commune IV : 26.000 bulletins disparus. Commune II : découverte de plusieurs centaines de fiches servant à établir des actes de naissance et cartes d’identité pour des électeurs fictifs… La fraude semble d’ores et déjà être le moyen plus sûr pour certains candidats de remporter les élections.
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Impliqué dans la disparition de 26.000 bulletins, un individu été arrêté en commune IV. Mais des documents volés, on ne sait pour le moment rien. Les enquêtes sont en cours. Aboutiront-elles avant le jour « J » ?
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En commune II, les fraudeurs tentent en ce moment d’utiliser d’autres moyens pour parvenir à leurs fins. Il existe en effet des centaines de fiches devant servir à établir des pièces d’identité et actes de naissance pour des électeurs fictifs. Les fiches en question portent les noms et autres filiations de personnes figurant bien sur la liste électorale mais dont les cartes d’électeurs n’ont pas encore été retirées. Il suffit maintenant d’établir les documents y afférents pour les retirer et voter librement.
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Ces fiches, on le constate aisément, ont été conçues dans la précipitation puisque comportant de nombreuses anomalies. On peut lire par exemple : « Nom : Maïga. Prénom Fatoumata : Nationalité : Féminin ». Une autre femme a pour profession « Soudeur ». « Sitan Camara » elle, est « chauffeur ». Un autre est né en 1976 à Abidjan à 18 h 20 mn exactes, mais l’on ignore superbement le jour de sa naissance. Tout cela est bien possible, mais ce n’est pas tous les jours non plus que l’on rencontre des femmes de nationalité « Féminin », chauffeur et soudeur de leur Etat…
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On soupçonne un groupe de partis alliés d’être à l’origine de cette mascarade. Ils auraient même mis en service une imprimerie pour les besoins de la cause.
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Une chose est sûre : la Cour Constitutionnelle aura du pain sur la planche. Le risque d’annulation des résultats dans certaines circonscriptions n’est pas à écarter vue l’ampleur de la fraude qui se prépare.
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B.S. Diarra
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