Obtenir le maximum de conseillers municipaux et régionaux en vue de diriger plusieurs mairies et assemblées régionales : c’est le défi que les militants du parti de la Balance, emblème de l’Alliance démocratique pour la paix (ADP-Maliba), entendent relever le 25 octobre prochain, date jusque-là retenue pour la tenue des élections communales, régionales et du district. L’enjeu y est pris très au sérieux, car, dit-on, ce sera une sorte de test grandeur pour cette jeune formation qui veut se faire une place sur l’échiquier politique national.
“Les élections communales, régionales et du district de Bamako constituent une étape importante dans notre exercice démocratique. Et nous allons rafler la mise dans plusieurs localités pour confirmer une fois de plus l’ancrage du parti de la Balance. Puisqu’il dispose d’une assise populaire contrairement aux nombreux responsables politiques. Tous les moyens sont mis en place pour atteindre cet objectif”. C’est ainsi que s’exprimait le président du parti, l’honorable Amadou Thiam, à la faveur d’une rentrée politique.
A entendre le président du parti, tout semble indiquer que les militants de la Balance ont déjà tout ficelé et que la victoire du 25 octobre dans plusieurs circonscriptions ne fait plus l’ombre d’aucun doute.
Pour l’honorable Thiam, l’ADP-Maliba a tellement besoin de cette victoire qu’elle est devenue une priorité. Cette priorité, selon lui, a amené le directoire à mobiliser toutes les sections de l’intérieur du pays et du district de Bamako au profit des camarades qui seront les porte-étendards du parti.
Il a également expliqué que, dans le cadre du renforcement de son ancrage politique, l’ADP-Maliba rencontrera tous les partis de gauche en vue de créer un “grand pôle social-démocrate”.
Evoquant la place du parti dans la majorité présidentiel, le président du parti a été clair et précis : “Nous comptons parmi les premiers soutiens du président IBK, nous l’assumons, mais nous restons francs dans nos prises de position”.
Condamnant la mauvaise gouvernance, le président Thiam dira tout son étonnement face à l’absence de sanctions dans les dossiers sur lesquels les Maliens attendent des actions fortes. “Le scandale de l’avion présidentiel et des acquisitions de matériel militaire, les engrais dits “frelatés…”
Ambiance, ambiance !
Bréhima Sogoba