Après le mois d’avril 2014, d’octobre 2014, d’avril 2015, l’élection des conseillers communaux, des conseillers régionaux et ceux du District de Bamako est à nouveau annoncée pour le 25 octobre 2015 prochain. Mais le calendrier pourra difficilement être respecté. Surtout dans un contexte marqué par l’accroissement de l’insécurité. De jour en jour. Soixante jours nous séparent de l’élection des conseillers communaux, des conseillers régionaux et des conseillers du District de Bamako. Du moins si l’on en croit le projet de décret portant convocation du collège électoral. Aux termes de ce décret pris en Conseil des ministres le 03 août 2015, les élections communales et régionales se tiendront le 25 octobre 2015 prochain. Pourtant, personne, ni les populations ni même les candidats des différents partis politiques ne sont dupent. Les défis à relever sont nombreux et la date trop proche.
Trois principaux défis attendent le gouvernement pour des élections transparentes et crédibles dont les résultats seront acceptés de tous. D’abord le retour de l’administration sur l’ensemble du territoire national doit être effectif. Ensuite l’élection des conseillers communaux et des conseillers régionaux étant des élections de proximité, il est essentiel que les populations réfugiées et déplacées y prennent part. Enfin le dernier défi à relever et non le moindre est la sécurité. C’est un euphémisme, aujourd’hui, que de dire qu’on n’est en sécurité nulle part au Mali. Pourtant la sécurisation des opérations de vote et des personnes est la condition sine qua non pour toute élection d’envergure nationale.
Aucune des huit régions du Mali n’est à l’abri d’une attaque terroriste. Et la situation va de mal en pis. Pire, le District de Bamako qui a longtemps été épargné sombre un peu plus dans la psychose. Chaque jour davantage. Les vacances gouvernementales à deux mois des élections sont déconcertantes au regard des défis susmentionnés.
Dans le doute, les partis politiques affûtent leurs armes. « On ne sait jamais », disent certains leaders de partis politiques à l’image d’Adama Sall secrétaire général de la Section CODEM de la Commune V. « Mieux vaut être devant que derrière », renchérit-il. L’heure est à la révision des listes provisoires de candidature, à la mobilisation des troupes. Tous sont unanimes qu’un quatrième report sera critiqué mais qu’il faut se rendre à l’évidence.
Mamadou TOGOLA
Du n’importe quoi?
Comment tu peux parler de psychose a Bamako. N’y a t-il d’attentats a Paris, New York, Londres, Lagos?
Qu’est ce que ce Monsieur a fait pour relever le taux de participation lors des partielles de la Commune V. Trop de faux spécialistes électoraux au Mali. On s’assoie a deux et on crée une association pour venir faire du bruit a la radio ou a la télé. Pourquoi ne pas faire comme en 1999?
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