La classe politique est divisée sur l’opportunité de la tenue le 25 octobre de ces élections. Les techniciens, eux, se disent prêts
Apres la société civile dans la matinée, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maiga, a poursuivi les consultations autour de l’organisation des élections communales et régionales couplées. Hier après-midi, ce fut le tour des partis politiques de se prononcer sur l’organisation de ces scrutins.
Jusque là, il n’y a pas eu de propositions contraires à la décision du gouvernement de tenir le délai du rendez-vous électoral, a souligné le ministre Maïga dans son propos préliminaire, précisant que le gouvernement sait que la démarche est risquée, mais réalisable. Abdoulaye Idrissa Maïga a souligné les risques encourus si toutefois les élections sont (encore une fois) reportées. « Le déni de droit doit-il perdurer ? Peut-on suspendre la loi pour quelques communes en difficulté (sécuritaires) ? N’y a-t-il pas de solutions ?
La léthargie doit-elle continuer ? ». Pour le ministre Maiga, les pièges sont évidents. La crédibilité de l’Etat du Mali est en jeu, a estimé celui qui place les échanges sous le sceau de la responsabilité de tous et à tous les niveaux. … suite de l’article sur L’Essor