A l’entame de ses propos, le secrétaire général du consortium, Samba Touré a souligné que l’objectif de cette observation vise à contribuer par une observation objective et non partisane de cette élection, à la régularisation du scrutin et à formuler des recommandations. Parlant des méthodologies déployées pour l’observation de cette élection, il fera savoir qu’ils ont déployé 30 observateurs dont 13 femmes et 6 superviseurs. Ainsi, il dira que le jour du scrutin, le consortium a observé que 86% des bureaux observés étaient ouverts à 8 heures, du même que l’essentielle du matériel électoral indispensable était présent dans les bureaux de vote observés. Cependant, il a souligné que plusieurs centres n’avaient pas leurs listes électorales en face des bureaux de vote, mais sur des tableaux à chevalet dans la cour. Selon lui, les électeurs prenaient beaucoup de temps à chercher leur nom sur les listes et les plus affectés étaient les non alphabétisés. Aussi, il dira que la participation des citoyens est restée faible. En ce qui concerne les constats et les incidents, il a expliqué que quelques changements d’ordre logistique ont désorienté les électeurs tels que le transfert du centre le jour même du scrutin, l’ajout de quatre bureaux dans un centre, le manque de quelques matériels de bureau de vote, la liste d’émargement qui servait de liste d’identification ainsi que l’absence d’agents au début de la journée. Le coordinateur du consortium, Demba Tounkara, a déclaré que la faible mobilisation était prévisible dû au nombre de cartes retirées et notamment des erreurs de saisies. Le coordinateur a demandé aux instances qui organisent le processus électoral de prendre des dispositions pouvant améliorer le déroulement du processus. Il a demandé aux partis politiques de renforcer la mobilisation des citoyens et renforcer les capacités des délégués. Il a, aussi, demander à la société civile de jouer pleinement son rôle et aux partenaires techniques d’appuyer la société civile. Et les autorités en charges des élections pour une meilleure mobilisation des électeurs au second tour. Pour conclure, il dira que les quelques insuffisances matériels et techniques n’entament pas la régularité du scrutin.
Ousmane Baba Dramé