Depuis l’arrêt de la Cour constitutionnelle sur les résultats du premier tour des présentes élections législatives, tous les regards sont tournés vers le second tour des élections législatives, prévu pour le 22 juillet prochain, et qui suscite plus d’engouement que le scrutin du 1er juillet. Faisant de la victoire au second tour une question de vie ou de mort, certains candidats, outre les moyens financiers, tirent sur la corde sentimentale pour arriver à leurs fins. Dans ce domaine, le président du Rassemblement pour le Mali et du Front pour la Démocratie et la République (FDR), Ibrahim Boubacar Keïta excelle.
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A Ségou, où il se trouvait hier, sentant le déclin prochain de son parti aux présentes législatives, Ladji Bourama, se lamentait devant une poignée de ses militants et ceux de partis éliminés au premier tour (venus en fait se moquer de lui, étant curieux de voir un leader autoritaire dans une situation difficile). Leur curiosité n’a certainement pas été déçue, car pour essayer de s’assurer leur soutien électoral au second tour, IBK n’a pas hésité à fondre en larmes et à pousser des sanglots, en particulier au moment où il a évoqué le soutien des hamallistes de Nioro à la liste RPM de cette localité. Comparaison n’étant pas raison, ce sont les moqueries de l’assistance qui auraient mis IKB dans tous ses états, d’où les pleurs. Des larmes de crocodile ou un profond cri de détresse ?
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