Contestation des Résultats des Législatives : De nombreux candidats attaqués devant la Cour constitutionnelle

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Depuis vendredi 6 juillet, le ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales a proclamé les résultats provisoires du 1er tour des élections législatives organisé le 1er juillet dernier. Les résultats confirment les données fournies par les différents états-majors politiques.

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Comme en 2002, l’Adema Pasj démontre qu’il est la première force politique de notre pays. Machine électorale, comme le revendiquent fièrement ses leaders, il est en voie de tout rafler à l’actuelle élection législative. Au regard des résultats publiés le week-end dernier,  il a enlevé au moins 9 sièges notamment dans les régions nord : Gao, Tin-Essako, Mopti, Abeibara. Il est actuellement en ballottage très favorable dans 28 circonscriptions.

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Dans lesdites localités, son avance au 1er tour dépasse les 1000 voix, ce qui semble presque insurmontable. En effet, les pronostics sont très bons pour les candidats de l’Abeille : à Nara son président, Dioncounda Traoré a récolté plus de 40% des suffrages, à Ségou, sa liste a obtenu 48 %. C’est aussi le cas à Badiagara, Koro, Bougouni, Kayes…

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Par contre, l’ancien parti majoritaire sera en position défavorable dans une quinzaine de localités. Pour inverser la tendance au second tour, il a mis en place une commission pour y nouer des alliances afin de dépasser les 60 députés dans le prochain parlement.

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Mais, du côté de Bamako Coura, on prend ces résultats avec beaucoup de circonspection à cause des événements du passé. En 2002, c’est la Cour qui a invalidé des dizaines de milliers de suffrages dans les circonscriptions gagnées par l’Adema, le privant ainsi de dizaines de sièges. Le président Dioncounda Traoré qui en fut l’une des victimes, espère aujourd’hui ardemment que cette expérience ne se reproduise pas pour que son parti redevienne la première force parlementaire.

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Des soucis totalement justifiés quand on sait déjà qu’une cinquantaine de requêtes en annulation  auraient déjà été déposées auprès de la Cour constitutionnelle contre ses résultats. En effet, pour fraude massive, les résultats de l’Adema pasj font l’objet d’attaques  dans nombre de circonscriptions comme à Ségou, Gao, Mopti, Kidal, Niono, Yélimané, Ténenkou, en Commune I, V et VI du District de Bamako…

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Son dauphin au classement à l’issue du 1er tour, l’URD, fait également  face à des requêtes en annulation, notamment à Niafunké où sa liste a déjà enlevé les deux sièges en jeu.

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Comme quoi, une chose est de présenter des listes, une autre est de les faire valider par la Cour constitutionnelle. Même si on jure que les choses ont changé, personne ne paraît rassuré avant la publication des résultats définitifs et les regards sont tous tournés vers l’institution de Dibidani.

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Abdoul Karim Maïga

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