Dans l’entretien ci-dessus, le secrétaire général de l’Association pour le relèvement du taux des élections au Mali (Artem), Bissidi Coulibaly, parle de la faisabilité des élections communales régionales et du district de Bamako, le 25 octobre prochain.
Les élections communales, régionales et du district de Bamako sont fixées au 25 octobre prochain. Après trois reports, les autorités en ont décidé ainsi. Seulement voilà, la date ne semble pas raisonnable pour tous les acteurs politiques. Au cours d’une récente, rencontre entre le ministre en charge des élections et les partis politiques, ceux-ci s’interrogent sur la faisabilité des élections communales et régionales transparentes, à cause l’insécurité grandissante.
Pour le secrétaire général de l’Association malienne pour le relèvement du taux de participation des élections au Mali, Bissidi Coulibaly, ces élections s’imposent comme facteur de stabilité. En fin juillet, le conseil des ministres a adopté une communication écrite sur la tenue des élections communales et régionales dont le coût est estimé à plus de 18 milliards de F CFA.
“Les autorités s’attellent au quotidien dans la mise en œuvre des procédures du chronogramme. Il s’agit, notamment de l’organisation des cadres de concertation du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation avec les présidents des partis politiques qui se font régulièrement, les organisations de la société civile et les partenaires techniques et financiers ; la mise à jour du fichier électoral biométrique à travers l’organisation d’opérations de révision exceptionnelle des listes électorales en application de l’article 39 de la loi électorale, la gestion des cartes Nina et des candidatures, la formation des agents chargés de la révision exceptionnelle et des opérations électorales, l’acquisition du matériel électoral et de locomotion, l’installation de nouvelles stations RAT dans certains chefs-lieux de cercles, suivant des besoins réels, la mise en place des documents, imprimés et matériels électoraux, le retour de l’administration dans les circonscriptions administratives et dans les collectivités territoriales des régions du Nord du Mali, la sécurisation des opérations électorales, la participation des réfugiés et des déplacés au processus électoral”, souligne-t-il. Selon le secrétaire général d’Artem, la dynamique des autorités est en train de porter fruit.
S’agissant de la situation d’insécurité, M. Coulibaly indique que les élections de proximité du 25 octobre prochain sont le 9e scrutin du genre. “Scrutin du 19 janvier 1992 dans les 19 communes urbaines, scrutin du 21 juin 1998 dans les 19 communes urbaines, scrutin des 2 mai et 6 juin 1999 organisés dans les 682 nouvelles communes, scrutin du 2 mai 1999 dans les 492 nouvelles communes créées en 1996 dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou, scrutin du 6 juin 1999 dans les 190 nouvelles communes créées en 1996 à Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal, scrutin du 16 décembre 2001 dans la nouvelle commune de Intadjedite dans le cercle de Tin Essako créée en 2001, scrutin du 16 décembre 2002 dans la nouvelle Commune d’Alata cercle de Ménaka, créée en 2001, scrutin du 30 mai 2004 sur l’ensemble des 703 communes, scrutin du 26 avril 2009 dans les 703 communes. Le Mali a l’habitude d’organiser les élections partielles…”
Pour M. Coulibaly, nous sommes déjà à l’encontre de la loi électorale qui ne prévoit pas trois reports du scrutin. Il faut aller autant que possible et il n’y a pas de handicap majeur pour reporter ce scrutin local.
Bréhima Sogoba
Du n’importe quoi?
Comment tu peux parler de psychose a Bamako. N’y a t-il d’attentats a Paris, New York, Londres, Lagos?
Qu’est ce que ce Monsieur a fait pour relever le taux de participation lors des partielles de la Commune V. Trop de faux spécialistes électoraux au Mali. On s’assoie a deux et on crée une association pour venir faire du bruit a la radio ou a la télé. Pourquoi ne pas faire comme en 1999?
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