Avec près d’une vingtaine de députés à son actif au soir du scrutin du 22 juillet dernier, le Mouvement Citoyen vient de prendre son envol pour être une grande formation politique. Un changement de statut politique qui pourrait être effectif dès la rentrée parlementaire en octobre prochain.
En effet, le Mouvement Citoyen est né de la coalition des associations et mouvements qui ont participé à l’élection du chef de l’Etat Amadou Toumani Touré en 2002. Association politique, le Mouvement Citoyen a rapidement investi l’étendue du territoire national. Cette association a encore valablement contribué à la réélection du président Amadou Toumani Touré lors de la présidentielle d’avril dernier. Pour estimer son poids politique, le Mouvement Citoyen a présenté des candidats aux législatives du 22 juillet dernier. Sans coup férir, il a remporté 19 siéges au soir de cette échéance qui met ainsi fin aux élections générales de 2007.
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Avec ce résultat glorieux qui atteste désormais de la maturité politique du Mouvement Citoyen, sa transformation en parti politique est le sujet autour duquel ses dirigeants et militants sont en train de mûrir leur réflexion.
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Pour mémoire, c’est depuis en 2002 que le Mouvement Citoyen avait nourri cette noble ambition. C’est cette volonté qui a d’ailleurs précipité la création du Parti Citoyen pour le Renouveau par certains membres qui composaient le Mouvement Citoyen. La création de ce nouveau parti politique trouvait surtout son explication dans la crainte des désormais leaders du PCR qui ne voulaient pas être relégués au second plan avec la forte adhésion des Maliens au sein du Mouvement Citoyen.
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A la faveur des premières tendances issues du deuxième tour des législatives, les partisans du président ATT ont réalisé qu’ils viennent de réussir un bon score en faisant élire plus d’une dizaine de députés sur des listes de partis politiques. Ragaillardis par ce résultat, les leaders du mouvement Citoyen ont vite fait d’établir la liste de leurs députés.
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Ainsi, ils ont relevé que Bô Niagaté a été élu à Yélimané sur la liste URD ; Siaka Traoré à Dioila sur la liste Adema RND. A Mopti, Amadou Bocoum est l’heureux élu. Illias Goro, élu à Douentza sur la liste PSP ; Ouleymatou Tamboura, élue à Ténenkou ; Mohamed dit Atta Ag Ould, à Gourma-Rharous sur la liste Adema ; Abdou Abdoulaye Sidibé, élu à Gao sur la liste Adema ; Bourèmama Tolo, élu à Koro sur la liste URD-RPM-Miria ; Arsiké Touré, élu à Ségou sur la liste Adema-CNID-URD ; Foutanké Baba Sissoko et Fily Keïta ont enlevé les deux sièges en compétition. A Banamba, Hamadaou Sylla et Mamadou Simpara se sont octroyés les deux sièges. Mody N’Diaye, Bourema Dicko et Mamadou Diao ont enlevé les trois sièges de Baraouéli. Pour ce qui est de Bourem, Aïchata Allassane et Ibrahim Ag Mohamed ont ravi la vedette aux autres candidats.
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Avec ces résultats et la possibilité aux députés du Mouvement Citoyen de former un groupe parlementaire à la prochaine rentrée parlementaire, le Mouvement Citoyen se positionnera incontestablement comme la troisième force politique du pays.
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A en croire les indiscrétions, les leaders du Mouvement Citoyen seraient permanemment en concertation pour déjà jeter les bases de leur désormais futur parti politique.
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Ce qui est sûr, c’est que le Mouvement Citoyen avance à pas de géant. Au moment où des vieux partis, à l’instar du Rassemblement pour le Mali d’Ibrahim Boubacar, la CDS de Mamadou Blaise Sangaré, le SADI d’Oumar Mariko, le CNID de Me Mountaga Tall qui sont en net recul, au vue des résultats qu’ils ont obtenus, le Mouvement Citoyen a toutes les chances de son côté pour devenir une grande formation politique. Les leaders qui le composent à l’image de son premier vice-président, Ahmed Diane Séméga, ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau ont encore de la compétence à revendre, tant leurs actes posés ne se comptent plus pour le développement de notre cher Mali.
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Par la création de ce parti politique, le Mouvement Citoyen entend pérenniser l’héritage démocratique du président de la République Amadou Toumani Touré. Les cadres qui y séjournent auront tout le loisir de s’affirmer pour faire connaître par les Maliens leur savoir-faire et leurs ambitions pour la patrie. Pour ce faire, le nouveau parti politique aura intérêt à préserver tous leurs cadres aux fins de ne pas les retrouver dans d’autres formations politiques.
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Abdoul Karim Maïga
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