Après l’invalidation par la cour constitutionnelle de sa liste à Nioro : Cheickna Hamalla Bathily ouvre son dossier judiciaire et son état civil

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Afin de régler leurs comptes et pour mieux l’abattre, des gens malintentionnés et de mauvaise foi ont induit la Cour Constitutionnelle en erreur pour l’amener à invalider sa candidature aux élections législatives du 1er juillet prochain. C’est la conviction intime de l’honorable Cheickna Hamalla Bathily alias «député aliment bétail» qui ne se console pas d’avoir été écarté de la course et qui jure de blanchir pour honneur sa dignité souillée par «des comploteurs de salon».

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La liste ADEMA‑URD‑PARENA a été invalidée par l’auguste Cour aux motifs que Cheickna Hamalla Bathily ne peut pas être retenu au regard de la loi électorale et ce, après examen de la requête en annulation introduite par le groupement de partis politiques MPR­UDD‑CNID.

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Je respecte cet arrêt concluant à l’invalidation de ma candidature et de celle de mes autres colistiers. Il ne peut en être autrement car j’ai toujours placé au‑dessus de ma modeste personne les lois et les institutions républicaines de mon pays engendrées par les souffrances et les larmes du peuple malien.

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Le pouvoir, dit‑on, ne lâche que ce que le peuple lui arrache. C’est donc grâce à un peuple debout et agissant ensemble que le Mali s’est aujourd’hui installé dans la démocratie qui est la sienne. Je respecte également cet arrêt d’invalidation parce que je sais que les hommes et les femmes qui composent la Cour Constitutionnelle sont tous des magistrats de haut niveau et moralement au‑dessus de tout soupçon. Nombreux parmi eux sont des hommes et des femmes que j’ai eu l’occasion et le privilège de côtoyer dans la vie de tous les jours. J’en citerai quelques­ uns, mais de grâce, que ceux ou celles qui ne seront pas cités ici ne s’en offusquent pas. J’ai pour les uns et pour les autres les mêmes regards et la même considération. Il s’agit du président Salif Kanouté, de l’ancien premier ministre Abdoulaye Sékou Sow, de l’ancien ministre Mme Sidibé Aïssata Cissé, le jeune Kansaye que j’ai connu depuis les bancs de l’école. Je reconnais à toutes et à tous la même expertise et la même probité morale. Mais, à y bien regarder de près, la requête en annulation introduite par ceux qui ont voulu régler leurs comptes avec moi pèche sur bien des points. Je comprends que la Cour n’ait pas eu tout le loisir d’examiner minutieusement toutes les requêtes en annulation en 48 heures. C’est ainsi que des personnes malintentionnées ont pu, me semble‑t‑il, l’induire en erreur en ce qui concerne, en tout cas, mon dossier. Plus serein et collant plus à l’objectivité que mes adversaires, je me permets d’apporter à l’attention de la Cour l’éclairage que la gravité de la question exige.

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rnDe la condamnation par contumace
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Sans être un docte en la matière, le profane que je suis sait que : par contumace veut dire en mon absence. En effet, je n’étais pas présent à Bamako, le jour du jugement et mon avocat non plus n’a pas assisté à mon audience à mon retour. Dès que je fus informé de la situation, j’ai aussitôt émis des réserves et fait appel du jugement rendu. C’est alors que la Cour d’Assises de Bamako en son audience publique du 3 janvier 1998 a pris une Ordonnance d’acquittement qui déclare «Cheickna Hamalla Bathily non coupable et acquitté de l’accusation de faux, usage de faux et complicité».

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Du reste, à mes conseils Me Abdoul Wahab Berthé et Me Hamidou Diabaté, copie de cette ordonnance d’acquittement a été remise pour la Cour Constitutionnelle. Je ne comprends donc pas que des gens de mauvaise foi, animés du seul désir de m’abattre n’aient pas pris l’élémentaire précaution de se munir de toutes les garanties. Avant d’introduire leur requête en annulation auprès de la Cour Constitutionnelle qui mérite, à mon avis plus de respect et un traitement meilleur, 9 ans après une ordonnance me blanchissant entièrement. Il ne s’agit donc pas d’une ordonnance de non‑lieu partiel de disqualification et de suspension des poursuites.

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Des jugements supplétifs d’acte de naissance établis dans 4 localités différentes. C’est la même supercherie utilisée plus haut qui est à la base de l’erreur dans laquelle les requérants ont induit la Cour Constitutionnelle.

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En effet, dans son arrêt d’invalidation, la Cour Constitutionnelle fait référence à deux jugements supplétifs en se contentant de donner seulement deux numéro à savoir : le n°252/JPNS du 20/05/02 et le n°1005/JPN du 26/11/04.

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S’agissant du n°252/JPNS du 20/05/02, tout le monde sait que je suis né à Gadiabadiala, dans la commune rurale de Gadiabakadiel, du cercle de Nioro du Sahel. C’est le village où les générations successives de ma famille paternelle sont nées et ont vécu. Quant au n° 1005/JPN du 26/11/04, je ne sais vraiment pas d’où sont venus tous les noms de localités que les requérants ont mentionnés pour mieux me charger.

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En fait et c’est de là que vient toute la confusion, Gadiabakadiel, Madina Diawambé que l’on situe à Kayes et Tiancourni relèvent tous de la juridiction du cercle de Nioro, contrairement à ce que l’on a voulu insinuer. Il suffit de consulter, une carte géographique de la région de Kayes et plus précisément du cercle de Nioro pour se rendre compte de l’erreur monumentale dans laquelle la Cour Constitutionnelle a été induite.

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Je dois donc conclure que dans le sordide montage ceux qui ont cru m’abattre, mon honneur et ma dignité ainsi que le nom Bathily que portent mes enfants sont en jeu. Il importe que la vérité soit révélée et que le monde sache que j’ai été la proie d’un grossier complot parce que les comploteurs savent que je dérange. Dans tous les cas, c’est un complot qui ne passera pas parce que bâti uniquement sur la diffamation, la calomnie et d’autres considérations qui ne disent pas leur nom mais qui sont connues de tous. Pourquoi établirai‑je 4 jugements supplétifs ? Je ne suis pas un élève ou un étudiant qui doit diminuer son âge pour prétendre à une bourse d’études. Je ne suis pas non plus un fonctionnaire qui, craignant l’échéance de la retraite, s’évertue à diminuer son âge. Je n’ai vraiment pas besoin de ce jeu pour être député à l’Assemblée Nationale.

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Au lieu de 4 localités comme citées par les requérants, la Cour n’a fait que mentionner de simples numéros de deux jugements supplétifs. D’ailleurs, mes conseils vont demander à la Cour la production de la copie des pièces administratives authentiques et physiques. J’ose espérer qu’après des investigations a posteriori, les erreurs seront découvertes et mises au grand jour, dans les jours ou les mois à venir.

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Tout le monde y gagnera, la Cour Constitutionnelle et la démocratie, mon honneur et celui de ma famille seront saufs.

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Affaire à suivre.

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      Cheickna Hamalla Bathily,Député

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