Renvoyé plusieurs fois pour “manque d’informations”, le projet de loi pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives sera à l’ordre du jour de la séance plénière de demain à l’Assemblée nationale. Sabati-2012 aurait donné son feu vert pour l’adoption de ce projet, après son aveu d’acharnement sur ledit projet.
Adopté le 30 juillet 2014 par le conseil des ministres, le projet de loi sur la promotion du genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives était resté bloqué l’Assemblée nationale.
A chaque séance plénière, la commission en charge des questions du genre trouvait des arguments pour renvoyer le vote de la loi qui bannit les discriminations faites aux femmes dans notre pays.
Le dernier renvoi date du jeudi 19 février 2015, lors de la dernière plénière de la 3e session extraordinaire de la 5e législature. Ce jour-là, la commission avançait un manque d’information pour finaliser son rapport. Elle l’avait renvoyé à la session d’avril.
Cependant, ces reports successifs ne seraient pas une volonté de la commission, mais plus tôt une exigence du mouvement politico-religieux Sabati-2012 qui a fait l’aveu à la presse de son acharnement sur le vote dudit projet.
“La loi instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives en faveur des femmes n’est pas une nécessité pour le confort de la démocratie malienne, car on n’impose pas une démocratie mais on la construit. Lorsque ce projet de loi est adopté dans sa version actuelle, elle peut être source de problèmes dans sa partie nominative. Et c’est la raison pour laquelle le mouvement Sabati-2012 a demandé et obtenu le report du vote à la session extraordinaire afin de trouver un consensus autour d’une formule commune pour son adoption”, déclarait Moussa Boubacar Bah, président du mouvement Sabati 2012, le mercredi 25 février 2015 lors d’une rencontre avec la presse.
Demain, à la première plénière publique de la session d’avril, ce projet de loi sera à l’ordre du jour. Comme annoncé par son président, le puissant Sabati aurait trouvé un consensus avec la commission.
En plus de ce projet et d’autres, les élus se pencheront sur des questions d’actualité. La question de l’insécurité sera au menu.
Maliki Diallo
Opportunistes
Les réligieux n’ont pas à fouttre leurs nez dans des décisions comme celles-ci. Si les maliens n’ouvrent pas les yeux les réligieux croit qu’ils peuvent tout se permettre et le danger est qu’on asiste à une forte islamisation des maliens et surtout une wahabisation. ce qui est très dangéreux et pourra conduire à une geurre civile comme au Yémen. les wahabits sont de pure Djihadistes, pas plus…
Pour revenir aux quotas dans les fonctions électives et nominales, celle ci est un faux combat. les femmes n’ont qu’à montrer leurs preuves de compétences et de professionalisme c’est tout. Pire!! celles qui sont entrain de raclamer cette décision ne connaissant rien des conditions de vie des femmes. Vingt an de lutte pour l’émancipation économique et sociale des femmes par la CAFO etc.. mais allez voir les conditions de vie des paysannes qui représentent 95% des femmes du pays? rien n’a changé et elles deviennent de plus en plus misérables et subissent de jour en jour les conditions les plus difficiles. les organisations comme CAFO n’ont rien changé aux conditions des femmes, donc qu’elles nous fouttent la paix avec ces histoire de Quota et qu’elles s’ataquent d’abord à l’éùmancipation de la femme rurales qui vit aujourd’hui les conditions les plus difficiles.
Donc ce farfelu de BOUBACAR BAH est le Vice Président du MALI ! Pays attardé !
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