La crise institutionnelle qu’a connue notre pays doit amener à adopter un comportement de vigilance, de veille, lors du déroulement des scrutins. Ceci afin d’éviter toute contestation à la proclamation des résultats.
C’est fort de ce constat que le Réseau Appui au processus électoral au Mali, avec l’appui financier et technique de l’USAID, du NDI et de One World UK, a tenu les 13 et 14 juillet 2013, un atelier de formation de formateurs d’observateurs nationaux du Réseau APEM.
Cette rencontre, qui s’est tenue à l’hôtel Mandé, avait à son programme plusieurs thèmes. Il s’agit, entre autres, de la loi électorale et de ses composantes essentielles, des modes de scrutin: avantage et inconvénients, l’observation nationale de l’élection: le rôle de l’observateur et règles de conduite ainsi que des explications sur les formulaires et du dispositif opérationnel.
Composante essentielle du processus électoral, l’observation citoyenne a pour objectif de légitimer le processus électoral, de renforcer la confiance du public et la participation à des élections démocratiques, d’identifier des irrégularités et des fraudes électorales importantes et/ou dissuader de telles éventualités.
Pour le Directeur Résident de l’Institut démocratique des Etats-Unis au Mali, Badié Hima, l’une des nouveautés dans l’observation des élections de cette année est l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication, à travers l’usage du téléphone portable pour la remontée des données et de toute information sur le déroulement du scrutin. Ce programme 2013 permettra au Réseau APEM d’optimiser l’utilisation et la valorisation de l’expertise de ses membres.
Tout en remerciant les partenaires, le Président du Réseau APEM, Ibrahima Sangho, a appelé les uns et les autres à se donner la main pour des élections apaisées, crédibles et transparentes. Il a aussi déclaré que son réseau, pour la période pré-électorale, la présidentielle et les élections législatives à venir, déplorera 2500 observateurs sur toute l’étendue du territoire.
Yaya Samaké